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El Moudjahid | Algérie | 26/03/2007
Ces cellules présentent plusieurs avantages, a-t-il expliqué,
lors d’une conférence de presse. Elles peuvent être prélevées
sur des donneurs génétiquement différents, se préparent
aisément et ont tendance à se regrouper aux endroits du corps
ayant subi une blessure. Ce chercheur a conduit cet essai clinique sur 53 malades
dans les dix jours ayant suivi leur attaque cardiaque.
Ceux traités par intraveineuses avec différentes doses de cellules
souches de la moelle osseuse (0,5, 1,6 et 5 millions de cellules par kilo) ont
montré "une très nette amélioration du fonctionnement
de leur système cardio-vasculaire et de leurs poumons" six mois
après le début du traitement comparativement au groupe témoin
ayant reçu un placebo, a souligné le Dr Hare. Ces évaluations
ont été faites avec des échocardiographies.
"Cette étude est une contribution importante pour le traitement des maladies cardiaques avec des cellules souches en fournissant des données cliniques sur ce type unique et prometteur de cellules pour réparer le cœur", a estimé le Dr Hare. Mais cet essai clinique n’est qu’une première étape et d’autres études plus étendues doivent être conduites pour évaluer le véritable potentiel de cette thérapie, a-t-il ajouté. La seconde étude a été menée par le Dr Nabil Dib, directeur de la clinique de thérapie cellulaire cardiaque à l’université de Californie (ouest) qui a utilisé des cellules souches musculaires appelées myoblastes prélevées sur les autres muscles du malade et qu’il a implantées à l’intérieur des parois du cœur aux endroits endommagés à l’aide d’un cathéter. Les 23 patients avaient un cœur très affaibli par un infarctus et se détériorant, a expliqué le médecin.
Les onze malades a qui il a implanté jusqu’à 600 millions
de ces cellules souches musculaires ont montré "une nette amélioration
de leurs fonctions cardiaques et de leur qualité de vie" six mois
après cette simple procédure ne requérant pas d’anesthésie.
Sur une échelle de un à quatre (du mieux au pire), l’état
des malades ayant reçu les cellules souches musculaires est passé
de 2,8 à 1,4 alors que ceux du groupe témoin traité avec
des thérapies standard ont vu leurs conditions se détériorer
légèrement.
"Dans cette étude nous avons appris que les transplantations des
cellules souche musculaire sont sûres, qu’elles ont amélioré
la qualité de vie des malades et pourraient avoir un potentiel pour améliorer
les fonctions cardiaques", a souligné devant la presse le Dr Dib.
Jugeant ces résultats prometteurs, l’Agence américaine
de réglementation des médicaments (Food and Drug Administration)
a autorisé la conduite d’un essai clinique de phase deux avec 160
malades pris au hasard, a-t-il indiqué.
La controverse aux Etats-Unis sur l’utilisation de cellules souches embryonnaires
incite les scientifiques à continuer à évaluer le potentiel
thérapeutique d’autres types de ces cellules souches. Malgré
des thérapies de pointe et d’autres traitements pour soigner les
maladies cardio-vasculaires, deux millions d’Américains sont hospitalisés
tous les ans pour des crises cardiaques dont la moitié en meurt.
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