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Revue de presse

Bien qu’elle soit enregistrée depuis janvier 2018 par le ministère de la santé : L’immunothérapie non encore disponible dans les structures

El Watan | Algérie | 30/06/2019

L’arrivée de nouvelles thérapeutiques, notamment l’immunothérapie, en 2018, en Algérie, a donné une lueur d’espoir aux malades atteints de certains cancers et aux professionnels, en l’occurrence les oncologues. Mais cette lumière a été vite dissipée, puisque ces produits ne sont pas encore disponibles dans les structures de santé, bien qu’ils soient enregistrés par le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière depuis 2018.

Le retard de leur introduction sur le marché local a été justifié par « les coûts très élevés de ces produits ». Ces médicaments, le Pembrolizumab et le Nivolumab, dont les études ont montré des résultats prometteurs dans plusieurs types de cancers à des stades avancés, mais bloqués eu égard à leurs prix jugés trop onéreux, estimés entre 2 700 000 à 13 500 000 DA par an.

Un argument que les spécialistes réfutent, car ils signalent que ce type de traitement est indiqué chez une certaine catégorie de patients. « Seuls les patients éligibles seront mis sous ces traitements prescrits exclusivement par des oncologues qualifiés », n’ont cessé de rappeler les spécialistes. La question a été justement au centre des débats lors de la seconde édition du sommet nord-africain sur trois types de cancer (poumons-sein-prostate) « 2nd Oncology Summit North Africa 2019 » qui s’est déroulé le 22 juin à Alger.

Les différents intervenants ont insisté sur l’importance de l’évolution de l’état de santé des patients traités par l’immunothérapie, qui est destinée à une catégorie de patients et qui « n’est pas encore disponible, malheureusement dans les centres anticancer », a déploré le Pr Esma Kerboua, chef de l’unité hommes, au Centre Pierre et Marie Curie, à Alger, et de préciser que les résultats de ces traitements sont « très satisfaisants dans la prise en charge de certains cancers ».

Elle n’a pas manqué de mettre en exergue l’augmentation des cas de cancers en Algérie, selon le registre national, soit près de 2900 nouveaux cas de cancer des poumons au niveau national, chaque année. Une maladie dont souffrent, a-t-elle encore précisé, de plus en plus les hommes ces dernières années et qui touche également les femmes avec des taux élevés, qu’elles soient fumeuses ou pas.

Le Pr Kerboua fait ainsi référence au tabagisme passif, qui fait des ravages, tout en déplorant le manque d’application des textes réglementaires interdisant la cigarette dans les lieux publics, pour prévenir ce fléau qu’est le cancer bronchique répandu chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Et de rappeler que les différentes études réalisées en Algérie sur le tabagisme ont montré que « la première cigarette est consommée dès l’âge de 06 ans, et que 13% des élèves du cycle moyen sont des fumeurs ».

Le Pr Marc Denis, spécialiste en biochimie et biologie moléculaire, et le Pr Jean-François Morère, spécialiste d’oncologie médicale (France), ont qualifié les nouveautés scientifiques ayant couronné récemment le Congrès international du cancer de « très encourageantes », notamment l’immunothérapie, considérée comme une nouvelle technique de renforcement de l’immunité du corps et parmi les techniques médicales de pointe qui cible la cellule cancéreuse qui touche les bronches.

Ce genre de traitement innovant n’a pas contribué seulement à prolonger de six fois l’espérance de vie du patient, mais sert aussi de référence pour les scientifiques, pour développer, sur le long terme, des traitements anticancer.

Par ailleurs, le Pr Kamel Benakila, spécialiste en chirurgie onco-urologique au CHU de Bab El Oued, a affirmé que « l’amélioration des moyens de dépistage a contribué au dépistage précoce du cancer de la prostate », rappelant, dans ce cadre, le rôle du Plan national de lutte contre le cancer et les efforts des associations scientifiques dans la mise en place d’un protocole de traitement pour le dépistage de ce genre de cancer à partir de 50 ans et plus.

Il a affirmé que le traitement de ce type de cancers au premier stade avait donné des résultats très encourageants grâce à la chirurgie et à la radiologie, deux techniques bien maîtrisées par les spécialistes algériens. Rappelant le taux d’atteinte de ce type de cancers qui varie entre 13 et 14/100 000 habitants au niveau national, avant de préciser que le cancer de la prostate occupe la 4e place dans la liste des cancers répandus en Algérie, après les cancers colorectaux, des poumons et de l’estomac.

Pour les organisateurs de ce sommet d’oncologie, la rencontre « a servi de plateforme pour mettre en évidence les priorités de la prise en charge du patient algérien atteint du cancer bronchique non à petites cellules EGFR mutées, cancer du sein hormonosensible, cancer de la prostate et bien d’autres, et d’appuyer l’engagement d’Astra Zeneca dans le cadre du plan cancer », a déclaré Dr Amal Haddouche, directrice médicale d’Astra Zeneca Afrique du Nord, avant de signaler : « Nous sommes engagés à faire progresser la science en oncologie pour apporter des médicaments qui améliorent la prise en charge des patients.

Nous plaçons le patient algérien au cœur de nos priorités et faisons preuve d’un engagement continu pour éliminer le cancer comme cause de décès. » Elle a rappelé qu’ un partenariat avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui met l’accent sur la mise en œuvre d’un programme de lutte contre le cancer basé sur la prévention et le dépistage, a été signé en 2014.

Ce partenariat englobe la sensibilisation et le dépistage précoce, la génération des données locales à travers des registres, le développement de plateformes de diagnostic locales, l’évaluation des centres anticancer, en partenariat avec Unicancer, les soins à domicile et la formation du personnel médical et paramédical.

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