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Algérie presse service | Algérie | 30/06/2019
Alger - La chef du service gynécologie-obstétrique à l'établissement hospitalo-universitaire (EHU), Mohamed Lamine Debaghine (ex-Maillot) de Bab El Oued, Pr. Fadila Medaci, a appelé, samedi à Alger,à redynamiser la politique du planning familial.
S'exprimant lors d'une journée d'étude sur les nouveaux contraceptifs, disponibles prochainement sur le marché national, Mme. Medaci a imputé le recul de la politique du planning familial, ayant prouvé son efficacité durant les années 80, à la décennie noire qu'a connue la société ».
A cette occasion, la même intervenante a estimé nécessaire de « mettre les établissements de santé de proximité au service du citoyen notamment les structures destinées à la protection de la santé Mère-Enfant », affirmant, dans ce sens, qu'il ne faut pas limiter les jours consacrés à la vaccination ou à la consultation des femmes, afin de les encourager à adhérer au planning familial et à acquérir des contraceptifs.
Par ailleurs, la spécialiste a insisté sur le recours aux médias lourds (audiovisuels) pour la réalisation de spots publicitaires visant la sensibilisation des citoyens à l'importance des contraceptifs pour éviter les naissances rapprochées et assurer la planification familiale.
Elle a plaidé, également, pour la consécration d'un budget aux moyens de contraception, et la mise en place d'une politique visant à sensibiliser les femmes enceintes, durant leur grossesse et non pas après l'accouchement, à l'utilisation des contraceptifs disponibles sur le marché national.
Déplorant la « situation des services de maternité au niveau des grands établissements hospitaliers notamment durant la saison estivale », Pr. Medaci a estimé qu'il "est plus aisé de prescrire des contraceptifs que de suivre la grossesse et ses complications".
Il est, désormais, nécessaire de donner des orientations aux sages-femmes sur l'encouragement de l'utilisation des contraceptifs, parallèlement à la prise en charge de la grossesse, a-t-elle soutenu, soulignant que l'intensification des efforts du ministère de la santé, dans ce sens, permettrait de réduire le taux de mortalité des femmes enceintes en Algérie.
La chef de service a mis en garde, également, contre la hausse du taux de natalité, qui a dépassé, ces dernières années « un million de naissances vivantes », ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur l'économie et la société.
Selon l'enquête nationale à indicateurs multiples (MICS3) 2013/2014, le taux d'utilisation des moyens de contraception en Algérie a atteint 57% dont la majorité utilise les pilules contraceptives.
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