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El Watan | Algérie | 16/06/2019
A défaut de la publication des textes d’application relatifs aux dispositions de la nouvelle loi sanitaire conditionnant les autorisations d’exploitation d’un laboratoire d’analyses biologiques aux conditions fixées par voie réglementaire, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est sur le point de libérer les 86 dossiers de demande d’exploitation pour les titulaires d’un diplôme d’études médicales spécialisées biologiques de base (mono-spécialistes), bloqués depuis le 20 juin 2018, avons-nous appris de source sûre.
Une décision qui correspond à la note ministérielle portant la mise en œuvre de la carte sanitaire, qui a laissé près d’une centaine de jeunes diplômés depuis une année dans une situation de désarroi et d’incertitude.
Si certains ont préféré abandonner et tenter l’aventure sous d’autres cieux, d’autres ont choisi de rester et se battre pour faire valoir leurs droits, tout en étant ouverts à toutes propositions, en l’occurrence l’organisation de formations type CES pour les spécialités restantes.
Une situation qui a d’ailleurs posé un sérieux problème au ministère de la Santé, qui en définitive a fini par trancher la question. « Les décisions d’exploitation pour l’ouverture de laboratoires d’analyses selon les conditions prérequises seront remises incessamment », affirme notre source.
Et de préciser que ces nouveaux diplômés peuvent désormais ouvrir leurs laboratoires d’analyses et assurer une activité complète, à condition que « ces spécialistes s’engagent à effectuer des formations complémentaires qui seront organisées sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur dans des services hospitaliers spécialisés selon les modalités fixées, à savoir la délivrance d’une attestation signée en bonne et due forme par le chef de service », précise notre source, avant de signaler que les autorisations d’exploitation seront remises dans les prochains jours et qu’elles sont valables pour une durée de deux années renouvelables.
« Ce qui peut constituer une garantie pour nous par rapport à l’exigence de la formation complémentaire », ajoute notre source. Par ailleurs, les titulaires du diplôme d’études médicales spécialisées biologiques perdent patience et ne cessent de saisir le ministère de la Santé concernant le déblocage définitif de la situation.
D’autant que les titulaires du diplôme d’études médicales spécialisées en biologie clinique sont autorisés à exploiter un laboratoire d’analyses de biologie médicale sans aucune condition. « Depuis la réforme de 2014, cette spécialité a disparu.
Comment peut-on accorder des autorisations à certains et non à d’autres ? En plus, les spécialistes ayant déposé leurs dossiers avant la note ministérielle, soit le 20 juin 2018, ont été autorisés dans certaines wilayas mais pas dans d’autres.
Pourquoi cette discrimination ? » s’interrogent-ils. Ainsi, de nombreux courriers ont été adressés au ministère de la Santé, dont un à l’actuel ministre de la Santé, le Dr Mohamed Miraoui, et un sit-in a été organisé en mai dernier. D’autres actions sont envisagées dans les prochains jours pour faire aboutir leurs demandes.
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