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Algérie presse service | Algérie | 13/05/2019
Alger - Le Syndicat National Algérien des Pharmaciens d'Officines (SNAPO), a appelé les ministères et services concernés à prendre des mesures "urgentes", à même de garantir aux pharmaciens l'exercice de leur fonction "en toute sécurité" et les protéger contre les actes de violence émanant de personnes dépendantes aux psychotropes, a indiqué lundi un communiqué du SNAPO.
"Ces mesures sont susceptibles de mettre les pharmaciens à l'abri des agressions auxquelles ils peuvent être sujets du fait de la vente de psychotropes, de l'insécurité, et du vide juridique dû à la non actualisation des textes relatifs à ces psychotropes".
"Le SNAPO compte recourir à l'organisation, le 20 mai, d'une journée de protestation devant le ministère de la Justice, puis à une grève le 29 du même mois et, enfin, à l'abondon définitif de la vente de psychotropes", précise la même source.
Le syndicat a demandé, par ailleurs, "la publication dans le journal officiel, de toutes les listes des médicaments classés comme substances psychotropes, et la republication du décret ministériel relatif au classement de ces substances, dans le respect des articles 2 et 3 de loi relative à la santé".
"Aucun pharmacien ne doit être déféré à la Justice avant l'établissement d'une expertise juridique de classification officiel des substances pour lesquelles il est poursuivi, une expertise devant être menée par un laboratoire médico-légal, une source accréditée ou une instance professionnelle agréée représentant les pharmaciens", souligne le SNAPO qui a demandé également "de ne pas poursuivre en justice, ni condamner les pharmaciens pour des affaires de vente de produits non classées officiellement en tant que substance psychotrope".
Le syndicat a déploré, par ailleurs, les actes de violence subis par plusieurs pharmaciens, à cause des "psychotropes destinés à une catégorie bien particulière de malades".
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