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El Watan | Algérie | 07/04/2019
Le chef de service de médecine interne au niveau de l’Etablissement hospitalier spécialisé en chirurgie médicale Salim Zmirli d’El Harrach, Pr Nadia Oumnia, a mis en avant, jeudi à Alger, l’efficacité de certains médicaments innovants dans le traitement du diabète, ce qui nécessite leur remboursement par la Sécurité sociale, vu leur coût élevé.
S’exprimant en marge des portes ouvertes organisées par l’établissement pour la prévention du diabète, la spécialiste a souligné que le ministère de la Santé a enregistré certains médicaments innovants ayant prouvé leur efficacité à équilibrer le taux de sucre dans le sang et à prémunir le malade des complications, précisant qu’« un simple citoyen est incapable de les acheter vu leur coût élevé », ce qui exige leur remboursement par la Sécurité sociale.
Cette maladie « est en constante augmentation, aussi bien en Algérie qu’à travers le monde, vu le changement du mode de vie du citoyen porté sur la restauration rapide et les sucreries, outre le manque d’activités physiques ». La spécialiste a mis en garde contre cette maladie, qui « constitue un danger pour la santé de l’individu, notamment ses complications, à savoir l’accident vasculaire cérébral (AVC), les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale, la cécité, ainsi que l’atteinte du foie, qui se développe en cancer ».
Concernant l’AVC, le Pr Oumnia a souligné que l’EHS Salim Zmirli accueille, à lui seul, 4 à 5 cas/jour, déplorant l’absence de services spécialisés à travers le territoire pour prendre en charge les cas admis à l’hôpital. Afin d’éviter la survenance de ces dangereuses complications, Pr Oumnia a mis l’accent sur l’importance de « s’alimenter avec des repas sains, riches en légumes et fruits, et de s’éloigner des sucreries et des graisses, notamment dans les repas rapides, et de pratiquer des activités sportives, à l’instar de la marche au moins une demi-heure, trois fois par semaine ».
Elle a également mis en garde contre la consommation des boissons gazeuses et sucrées, faisant savoir qu’« une bouteille de boisson gazeuse contient 14 morceaux de sucre ». Dans ce cadre, la spécialiste a rappelé l’enquête nationale menée par le ministère de la Santé, en coordination avec les agences de l’ONU, en Algérie, en 2016, et qui a révélé que 14,5% des diabétiques ont entre 19 à 65 ans.
Le surpoids et l’obésité sont les principaux facteurs, ajoute l’enquête, précisant que le taux d’atteinte chez les hommes est de 45 à 55% et chez les femmes de 55 à 65%. Elle a évoqué , dans le même cadre, les lacunes enregistrées en matière de prise en charge par les pouvoirs publics.
A rappeler que le staff médical ayant supervisé ces portes ouvertes a organisé également des ateliers sur l’éducation thérapeutique et le traitement de la maladie, en passant par les analyses puis l’orientation du malade vers les services spécialisés.
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