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Revue de presse

Lutte contre la tuberculose : de nouvelles recommandations dans la prise en charge

El Watan | Algérie | 24/03/2019

Un nouveau guide a été mis en place pour la prise en charge de la tuberculose, conformément aux orientations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lesquelles reposent essentiellement sur le dépistage précoce du bacille de Koch aux fins de son traitement, a révélé le chargé du programme national de lutte contre la tuberculose au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Dr Sofiane Ali Halassa.

L’OMS a émis de nouvelles recommandations en vue de lutter contre la tuberculose et de concrétiser les objectifs du développement durable (ODD), tracés par l’Organisation des Nations unies (ONU), pour la période 2016-2036, afin d’éradiquer cette pathologie, ce à quoi l’Algérie œuvre à travers la mise en place d’un « nouveau manuel qui cadre avec ces objectifs », a indiqué à l’APS le même responsable, à la veille de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la tuberculose (24 mars). Ces nouvelles recommandations ont pour objectifs, poursuit le Dr Ali Halassa, le dépistage précoce de la tuberculose dans le milieu où se trouve le cas confirmé, ainsi que son traitement précoce avant même l’apparition de la pathologie, contrairement à ce qui se faisait durant les années écoulées, à savoir « le dépistage du bacille de Koch latent sans le traiter ».

Abordant la situation épidémiologique dans la société, le même responsable a fait état de l’enregistrement, en 2018, de plus de 23 000 cas de tuberculose dans ses deux formes, contagieuse (7032 cas) et extra-pulmonaire avec 16 025 cas, une situation qui démontre, précise le spécialiste, « une prolifération de la forme non-contagieuse et le recul de la forme contagieuse qui est la plus dangereuse ». Il a, à cette occasion, fait savoir que le Programme national de lutte contre la tuberculose met la forme extra-pulmonaire au rang des priorités en termes de dépistage précoce et de traitement, même si elle ne constitue pas un danger pour la santé publique, d’autant plus que les résultats du traitement obtenus, à ce jour, « restent en deçà des objectifs escomptés ».

La consommation de lait cru et de ses dérivés constitue le facteur déclencheur de cette maladie, fortement répandue dans les régions des Hauts- Plateaux à vocation pastorale. Le responsable, qui a fait savoir que le taux de tuberculose pulmonaire chez l’enfant est de 5,8%, un taux en deçà du taux enregistré par l’OMS, soit 10% du nombre global des cas d’atteinte à travers le monde, a qualifié cette situation d’extrêmement préoccupante, vu la vulnérabilité du système immunitaire de cette catégorie, d’une part, et la présence du virus dans leur corps pour une durée allant de 10 à 15 ans, après une contamination par une personne adulte, d’autre part.

La non-maîtrise de la situation est due en premier lieu à la difficulté du pistage du virus chez cette catégorie et à sa mise en quarantaine, a-t-il précisé, indiquant que ces cas nécessitent une hospitalisation. Rappelant les statistiques de l’OMS concernant la situation épidémiologique de la tuberculose qui font ressortir plus de 10 millions de cas à travers le monde, le spécialiste a indiqué que la situation la plus dangereuse, selon l’Organisation, est « la propagation de la maladie chez les enfants à hauteur de 10% ».

Ces statistiques indiquent que 11% des cas souffrent en même temps du VIH et de la tuberculose et que plus de 450 000 cas de tuberculose font de la résistance aux médicaments actuels, ce qui pose un problème en matière de traitement. L’OMS a mis en garde contre cette situation, qui peut faire propager le virus une nouvelle fois et provoquer une pandémie déjà vécue à travers le monde durant les années 1930 et 1940.

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