Cette maladie handicapante se caractérise, dans un premier temps, par une insupportable douleur qui s’accompagne du gonflement des articulations et leur déformation. Les articulations les plus touchées sont les mains et les doigts, qui se déforment de manière assez caractéristique, mains en “coup de vent” et doigts en “col de cygne”. Bien qu’elle soit mal connue, la PR représente un vrai problème de santé publique, elle affecte 1% de la population algérienne dont 75% sont des femmes.
Sans être mortelle, la polyarthrite rhumatoïde altère considérablement la qualité de vie des malades et diminue leur espérance de vie de 5 à 10 ans.

Le poids social de cette pathologie est lourd, en effet 50% de personnes affectées ont arrêté leur activité professionnelle dans les 3 premières années de la maladie.

La prise en charge et le traitement de la PR

“Plus les patients sont pris en charge précocement, plus ils conserveront des articulations en bon état de fonctionnement”.
Il est important pour le médecin traitant d’évaluer précisément les caractéristiques de la douleur dans la PR, afin de la combattre.
Il fait d’abord appel à des médicaments antalgiques éventuellement associés à des anti-inflammatoires, mais il est capital d’enrayer l’évolution de cette affection par un traitement de fond.

Si la douleur s’accompagne d’une gêne qui devient handicapante, dans ce cas le traitement chirurgical et envisagé, il s’agit de la chirurgie “prothétique” qui consiste à mettre en place une prothèse qui remplace l’élément défectueux.
Pour éviter la récidive, il est recommandé chez un patient ayant subi un traitement médical ou chirurgical de maintenir un poids acceptable notamment, par la pratique d’une activité physique visant à ménager les articulations atteintes.

Kamélia H.