Un projet de réalisation d’une annexe de l’Institut Pasteur d’Alger a été également inscrit, selon la même source qui révèle que cet établissement effectuera, désormais, toutes les analyses nécessaires au profit de plusieurs partenaires dont le futur centre de la lutte contre la toxicomanie et celui de la prise en charge des malades psychiatriques, de 120 lits.
En matière de réalisation toujours, il est projeté la dotation des grandes agglomérations en infrastructures nouvelles, à l’instar d’un hôpital à Remchi de 186 lits et d’un nouveau bloc abritant divers services et salles opératoires de 180 lits au CHU de Tlemcen pour un coût de 400 millions de DA.

Ce même établissement hospitalier fait l’objet, actuellement, de travaux d’aménagement des locaux vides devant abriter les nouveaux services comme celui de la médecine nucléaire qui fait défaut dans cette wilaya, indique-t-on à Tlemcen.
Parmi les nouveautés, il est cité aussi l’inscription de cinq polycliniques qui seront implantées dans les communes déshéritées, et de huit centres de santé appelés à fournir les prestations médicales en milieu rural.

Sur le plan équipement, les efforts consentis actuellement, visent à doter l’hôpital de Maghnia d’un scanner qui permettra aux populations locales de ne plus se déplacer vers Tlemcen pour effectuer ce genre de prestations.
Le secteur a enregistré, rappelle-t-on, l’acquisition de six équipements d’imageries dotés d’un matériel de développement de pointe, et de quatre appareils d’échographie destinés aux services de maternité et obstétrique.
A cela s’ajoute, un lot important de matériel de stérilisation et de matériel moderne de chirurgie réparti entre les établissements hospitaliers et les polycliniques pour un coût de 120 millions de DA.

En plus de six ambulances déjà opérationnelles qui ont coûté 10 millions de DA, le secteur de la santé s’est doté d’une ambulance médicalisée, dotée de tous les équipements nécessaires pour un coût de 10 millions de DA.
Au total, ce sont 26 ambulances qui ont été affectées, ces dernières années, au profit des établissements hospitaliers.
Récemment, les secteurs sanitaires des daïras de Sidi Djillali et El Aricha, situées au sud du chef-lieu de wilaya, ont reçu, respectivement, deux véhicules "tous terrains", permettant aux équipes médicales mobiles de se déplacer à travers les zones éparses où sont concentrées les populations nomades.

Plusieurs unités de soins implantées dans ces zones ont été dotées, pour leur part, de groupes électrogènes pour faire face à d’éventuelles ruptures de courant électrique, souligne-t-on.