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El Moudjahid | Algérie | 18/03/2007
Elle vise d’abord à déterminer la prévalence de
l’infection par le VIH et la syphilis dans les groupes de populations
sentinelles en fonction du niveau de l’épidémie. Ensuite
à suivre la tendance de l’infection par le VIH et la syphilis dans
les groupes de populations dans l’espace et dans le temps.
Enfin, elle a pour but d’identifier des zones à risque et de proposer
des stratégies de lutte adaptées. La collecte des données
épidémiologiques précises est nécessaire en vue
de valider les données comportementales et d’adapter la riposte
nationale, a-t-il expliqué.
Les groupes ciblés sont les patients atteints d’infections sexuellement transmissibles IST (haut risque), les professionnels du sexe (très haut risque) et les femmes enceintes (moindre risque), a-t-il ajouté, indiquant que l’enquête sera conduite dans les wilayas d’Alger, Tizi Ouzou, Oran, Tiaret, Sidi Bel-Abbès, Skikda, Sétif, Adrar, Reggane, Saïda et Tamanrasset.
"Connaître la prévalence est primordial pour nous, mais
il est tout aussi important de connaître le comportement de ces populations
: se protègent-elles, sont-elles suffisamment informées sur les
complications ?", a-t-il affirmé.
La présente enquête a été précédée
par deux autres similaires, réalisées en 2000 et 2004.
Pour le Pr El Ghalia Farès, coordinatrice de l’enquête,
ce travail de terrain est "important car il nous permettra de connaître
la courbe de la prévalence et l’évolution de la tendance"
du VIH et de la syphilis chez les groupes ciblés.
Avant, l’Algérie était un pays à épidémie
peu active. Mais les deux premières enquêtes ont révélé
que les wilayas du Sud sont à épidémie "concentrée"
et le nord du pays reste à épidémie "peu active",
a-t-elle expliqué.
La "grande majorité des porteurs du VIH/SIDA sont invisibles et
s’ignorent", a souligné pour sa part le Pr Abdelwahab Dif,
président du Comité national de lutte contre les IST/VIH/SIDA,
estimant que l’enquête contribuera à "une meilleure
visibilité de l’épidémie".
"Sans données fiables, aucune lutte n’est possible ou efficace",
a-t-il indiqué, plaidant pour des enquêtes comportementales périodiques.
Il a par ailleurs, mis l’accent sur l’importance "de sensibiliser
le personnel qui travaille en amont et en aval" dans ce domaine.
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