Selon les spécialistes "la vaccination contre le virus (H.P.V) est un moyen efficace pour prévenir quelque 75 % des cas en Algérie, d’autant que le virus en question est responsable à 97,7 % de la prévalence du cancer du col de l’utérus".
Faisant prévaloir ses impacts positifs sur la santé publique à long terme, les spécialistes ont mis en valeur ce type de vaccination, d’autant, ont-ils relevé, qu’elle permet de réduire les frais de traitement en comparaison avec le taux annuel de prévalence.
Le cancer du col de l’utérus vient en deuxième position parmi les autres types de cancer touchant les sujets féminins après le cancer du sein. Le taux de prévalence de ces deux variantes de la pathologie est de 40% en Algérie.
Soulignant que les virus (16 et 18) sont les deux principales causes du cancer du col de l’utérus, les spécialistes ont précisé que les facteurs de risque restent, toutefois, inconnus.

A cet effet, l’ensemble des intervenants ont souligné "l’importance du dépistage et de la sensibilisation quant aux risques du cancer du col de l’utérus", qu’ils ont qualifié de "maladie tranquille mais aussi coûteuse dans le même temps", à plus forte raison qu’elle ne se manifeste qu’à un stade très avancé, précipitant irréversiblement le décès du sujet.

29.000 cas de cancer de différents types sont enregistrés annuellement en Algérie. Selon des statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme succombe, chaque deux secondes, dans le monde, au cancer du col de l’utérus, soit 270 000 décès par an.