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El Watan | Algérie | 17/02/2019
Le traitement de certains cancers, comme le mélanome (cancer de la peau), le cancer du sein, her3négatif, du poumon, de la vessie et le cancer digestif, par immunothérapie, a été au centre des débats, vendredi et samedi, lors d’un meeting sur l’angiogénèse et le traitement innovant, organisé par la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (Safro), en collaboration avec Memorial Klosan Kettering NYC USA, un centre d’ oncologie aux USA, et l’Institut du cancer de Beyrouth, au Liban.
Cette rencontre, qui a regroupé 200 spécialistes en oncologie, dont 80 étrangers (10 Américains et 5 Européens) s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue et a permis surtout de s’informer sur les nouveautés en matière de traitement du cancer. Concernant l’immunothérapie, le président de la Safro, le Pr Adda Bounedjar, a tenu à préciser qu’elle est soumise à des conditions de prescription. « Il faut d’abord savoir que ce sont seulement quelques localisations cancéreuses qui sont concernées par ces traitements d’immunothérapie, comme le mélanome (cancer de la peau, de la vessie, du poumon, du sein Her3 négatif, et le cancer gastrique.
C’est pourquoi nous insistons sur la formation, et surtout pour donner le bon traitement au bon patient », a-t-il indiqué, avant de préciser qu’« avant toute prescription pour le traitement par immunothérapie contre tel ou tel cancer, des examens complémentaires sont nécessaires pour identifier le biomarqueur PD-L1, pour justement décider de mettre le patient ou pas sous ce traitement ».
Il revient ainsi sur l’avantage de l’immunothérapie, qui réactive le système immunitaire contre les cellules cancéreuses. « Ce qui permet une meilleure survie des patients », a t-il souligné, tout en insistant sur l’importance de la surveillance des patients, avant, pendant et après le traitement, notamment les effets secondaires qui risquent d’être parfois graves. « Il est important que les spécialistes sachent comment gérer justement les effets secondaires et à quel moment interrompre le traitement.
Cela se fait selon des stades bien définis », a t-il indiqué. Le Pr Bounedjar n’a pas manqué de préciser que la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, la thérapie ciblée et l’hormonothérapie ont toujours leur place dans le traitement des cancers, pourvu qu’il soit détecté à temps. « Certains cancers peuvent être guéris, d’où l’importance du dépistage et du diagnostic précoce », a t-il ajouté. Le Pr Bounedjar s’est félicité de la décision prise par le ministère de la Santé de mettre à la disposition des services d’oncologie les traitements d’immunothérapie, dont la décision de prescription sera prise dans le cadre du comité de concertation avec les oncologues des différentes régions du pays. « Une décision collégiale, qui permettra de donner le traitement aux bons patients et permettra une meilleure rationalisation des dépenses » , a-t-il ajouté, et de signaler que le coût de la prise en charge par immunothérapie d’un patient revient à 120 000 euros par an.
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