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Revue de presse

Amar Tebaïbia. Chef de service de médecine interne à l’EPH de Birtraria : « Nous travaillons pour améliorer nos pratiques »

El Watan | Algérie | 17/02/2019

La première journée de FMC du service de médecine interne de l’EPH de Birtraria est consacrée aux maladies chroniques. Pourquoi ce choix ?

Il est d’abord important de rappeler que les maladies chroniques, telles que l’HTA, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies du système nerveux et les maladies digestives occupent une place importante dans notre service. Des unités spécialisées assurent la prise en charge des patients. Les praticiens ont donc besoin d’actualiser leurs connaissances et d’échanger leurs expériences avec d’autres patriciens.

Cette journée, à laquelle ont pris part 450 médecins, est placée sous le thème « Améliorons nos pratiques ». Plusieurs conférences ont été présentées pour justement débattre des dernières actualités en termes de prise en charge et améliorer nos pratiques dans le traitement de ces maladies qui constituent un lourd fardeau.

Le diabète figure parmi les maladies chroniques comme la plus récurrente avec une forte incidence…

Effectivement, le diabète est la pathologie qui évolue de manière inquiétante dans le monde et dans notre pays. Les changements des habitudes alimentaires, le manque d’activité physique et le vieillissement de la population ont fait que cette maladie a pris place d’une manière importante. La sonnette d’alarme a été tirée depuis des années, mais la maladie a vite évolué. Les résultats de la dernière enquête Step Wise OMS du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière le montre bien.

La prévalence du diabète, qui était de 7% en 2003, selon l’étude faite dans deux wilayas du pays, a doublé, pour atteindre 14,4%, selon l’enquête nationale lancée en 2016. Ce qu’il ne faut pas également négliger c’est la prévalence du pré diabète, qui est 8,2%, selon la même étude.

La prévention est aujourd’hui très importante, sachant que le diabète est une maladie grave aux complications macro et micro vasculaires. La rétinopathie diabétique constitue la première cause de cécité chez les adultes actifs, soit le tiers des diabétiques. Une personne diabétique a deux à trois fois plus de risques de développer des maladies cardiovasculaires et 10 plus de risques d’atteintes rénales, sans oublier les amputations du pied toutes les 30 secondes.

Le nombre de diabétiques augmente et les dépenses de soins aussi. Qu’en est-il aujourd’hui en Algérie ?

Les chiffres sur la maladie risquent de connaître une forte hausse dans les années à venir. Les prévisions donnent déjà une augmentation de plus de 50% du nombre de cas d’ici à 2045. Ce qui est tout de même inquiétant. Si rien n’est fait, les coûts seront de plus en plus importants. En Europe, le coût la prise en charge du diabète représente 18% des dépenses de santé.

En Algérie, il est de 28% des dépenses globales, selon les estimations de la CNAS, soit 54 Mds DA des dépenses globales en médicaments, dont 29 Mds DA destinés au traitement à l’insuline, 14 milliards DA pour l’acquisition de bandelettes d’auto-surveillance glycémique, et 8 Mds de DA pour les antidiabétiques oraux. Ce qui risque d’effriter le système de la Sécurité sociale.

Comment peut-on gérer cette maladie, qui est considérée comme un fléau ?

La réponse est toute simple. La pratique du sport et une bonne hygiène de vie, accompagnées de mesures diététiques, prémuniraient à hauteur de 50% contre le risque d’atteinte du diabète et contre ses complications. La prévention retarde automatiquement les complications. Lorsque la maladie est diagnostiquée précocement, il est plus aisé de la gérer. Comme il est aussi important d’introduire tôt le traitement pour mieux traiter la maladie et assurer un contrôle rigoureux.

La prise en charge doit être axée sur le patient selon son profil et surtout arriver à obtenir son adhésion au traitement et à éviter l’inertie thérapeutique. L’éducation thérapeutique est également un élément phare dans la prise en charge de la maladie.

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