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Revue de presse

Améliorer les pratiques face aux maladies chroniques : le diabète, un fardeau qui pèse sur le Trésor public

El Watan | Algérie | 17/02/2019

Le nombre de cas de diabète ne cesse d’augmenter dans le monde, et donc en Algérie. La maladie touche les deux sexes et tous les âges, en relation directe avec l’augmentation de l’obésité, de l’espérance d e vie et de la sédentarité.

L’incidence du diabète a connu une véritable progression en quelques années en Algérie. La prévalence est de 14,4%, a rappelé le président de la Société algérienne de médecine interne (SAMI), le Pr Amar Tebaïbia, selon les derniers résultats de l’étude Step Wise, réalisée au niveau national par le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, à l’occasion de la première journée de formation médicale continue organisée par le service de médecine interne de l’EPH d’El Biar, où il exerce en tant que chef de service.

Une progression qui s’explique, a-t-il souligné, par l’augmentation de la sédentarité, qui a conduit à des taux de surpoids inquiétants. Il précise que les résultats de l’enquête ont révélé que 55,6 % de la population est en surpoids dont 48% sont des hommes et 63 % des femmes.

Il s’agit d’un sérieux problème de santé publique, qui nécessite une bonne prise en charge à tous les niveaux, a insisté le Pr Tebiabia.

Ce dernier estime que la meilleure façon de réduire ce fardeau qui pèse lourdement sur la société est de renforcer la prévention à travers le dépistage et le diagnostic précoce, d’où l’intérêt de cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue placée sous le thème « Améliorons nos pratiques afin d’arriver à assurer une meilleure prise en charge des patients et retarder les complications », a-t-il indiqué, avant de rappeler que la pratique du sport et une bonne hygiène de vie, basée sur un régime alimentaire équilibré, prémuniraient à hauteur de 50% contre le risque de diabète et ses complications.

Il a ainsi appelé à une large sensibilisation des citoyens face aux facteurs de risque qui sont à l’origine de cette maladie, notamment l’obésité, le tabagisme et la sédentarité. De son côté, le Pr Mansour Brouri, interniste, a insisté sur la lutte intégrée contre ces facteurs de risque identifiés et connus de tous. Revenant sur le nombre de diabétiques en Algérie, le Pr Brouri parle de « cataclysme ». « Il y a, selon les études, au moins quatre millions deux cents personnes qui sont diabétiques, ce qui représente 10% de la population globale. Nous sommes arrivés au même niveau que les Etats-Unis.

Nous allons droit dans le mur si rien n’est fait », a-t-il alerté, tout en déplorant l’absence d’une vraie politique de prévention, notamment primaire. Il est revenu sur l’importance de la formation des médecins généralistes et la collaboration entre les différents professionnels, pour améliorer justement la prise en charge des patients.

Pour le Pr Moussa Achir, « le diabète de type 1, qu’on ne peut pas prévenir, est aussi en forte croissance dans notre pays, avec une incidence de 30 cas sur 100 000 habitants pour la catégorie des moins de 15 ans, alors que l’incidence en Chine est de 0,5 cas pour 100 000 habitants.

L’Algérie est le pays le plus touché par cette maladie », a-t-il déclaré, avant de préciser que « le diabète touche de plus en plus les enfants en très bas âges, soit 25% des nourrissons », a-t-il indiqué. La formation de pédiatres pour le diagnostic précoce et une meilleure prise en charge est recommandée.

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