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El Watan | Algérie | 20/03/2007
Quatre autres enfants, âgés entre 14 mois et 6 ans, étaient programmés entre hier et aujourd’hui dans le cadre du programme national établi par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Cette première opération d’implantation de cochlée effectuée exclusivement par des médecins algériens se veut, en fait, une manière d’affirmer la maîtrise des techniques relatives à la microchirurgie. Ce qui a été fait, ont avoué les professeurs, c’est grâce au soutien du professeur Vaneecloo et de son équipe du service de l’ORL de l’hôpital de Lille qui ont contribué au développement de cette technique.
« Il a jeté les fondements de l’implant en Algérie avec le soutien logistique du fournisseur Neurelec », a assuré le professeur Djenaoui du service ORL de Mustapha Bacha qui compte à lui seul « 500 malades, tous âges confondus, qui figurent sur la liste d’attente pour bénéficier de cette opération ». Le professeur Yahi Aït Mesbah a indiqué que l’hôpital de Kouba prendra en charge 40 enfants en 2007 en soulignant que « plus le traitement est assuré à un jeune, plus le résultat est garanti à 100% ». Abondant dans le même sens, le docteur Naït Mohamed du CHU Mustapha Bacha, qui a assisté à l’intervention pour soutenir ses confrères, estime que le plus grand problème concernant cette pathologie est lié au diagnostic tardif de la maladie.
Ce qui cause, selon lui, certaines complications. Il indique que le taux de réussite de la greffe cochléaire varie, dans ce cas, entre 15 et 20%. Concernant le coût, le docteur Naït Mohamed affirme que « le prix d’un seul cochléaire s’élève à 2,5 millions de dinars ». Le docteur Abad a, pour sa part, recommandé l’ouverture de services de greffe à travers le pays pour garantir aux malades, notamment les enfants, une prise en charge et un suivi régulier. Il a tenu à préciser qu’avec « un diagnostic précoce, 80% des enfants atteints de surdité profonde pourront bénéficier d’une greffe d’implants cochléaires, ce qui permettra de réduire le nombre des cas enregistrés annuellement en Algérie ». Après les hôpitaux de Mustapha, de Blida, de Kouba, c’est au tour de l’hôpital de Beni Messous d’effectuer le mois prochain, le 7 avril, trois greffes d’implants. Selon le professeur Zemirli, chef de service ORL à l’hôpital Beni Messous, une trentaine de cas est déjà programmée au niveau de son service.
Djamila Kourta
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