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Revue de presse

Hôpital psychiatrique de Oued Aïssi (Tizi Ouzou) : Cap sur la qualité des soins et la formation de médecins résidents

El Watan | Algérie | 10/02/2019

L’EHS de Oued Aïssi (Tizi Ouzou) est un établissement spécialisé en psychiatrie à vocation régionale, assurant la couverture sanitaire en santé mentale de plusieurs wilayas (Bouira, Boumerdès, Béjaïa, Tizi Ouzou et autres). La structure a une capacité d’accueil de 330 lits. Son architecture est organisée en système de pavillons, dont trois pour hommes et un pour femmes, d’une capacité de 75 lits chacun.

Il dispose également d’une unité médico-légale (pour les placements d’office), de 30 lits. Une unité de consultations permet le suivi quotidien des malades en ambulatoire en h24, 7j/7. Une unité des urgences de 4 lits, nouvellement créée, permet d’assurer les urgences de psychiatrie, assurée h24, 7j/7.

En 2015, l’EHS s’est enrichi d’un service de pédopsychiatrie, qui prend en charge les enfants et les adolescents de 0 à 18 ans, par une équipe spécialisée multidisciplinaire. Les soins seront organisés en consultations quotidiennes et en HDJ (hospitalisations de jour), prochainement, apprend-on du directeur de l’EHS de Oued Aïssi, Lounès Bounous. A cela s’ajoutent un centre intermédiaire de soins en addictologie, en activité, et une équipe multidisciplinaire composée d’un médecin généraliste, d’un psychiatre et d’un psychologue.

Implanté sur le territoire de la commune d’Irdjen, daïra de Larbaâ Nath Irathen, en zone rurale, avec une superficie d’environ 14 ha, cet hôpital a été mis en service en juillet 1972. « L’Etablissement hospitalier spécialisé en psychiatrie Fernane Hanafi est à vocation régionale. Il a pour mission la prise en charge des populations des wilayas de Tizi Ouzou (1 127 607 h), Bouira (695 583 h ), Béjaïa (912 577 h) et Boumerdès (802 083 h), totalisant une population de 3 537 850 âmes, selon le RPGH », commente M. Bounous, qui nous a fait visiter la structure.

Inauguré par le ministre de la Santé et opérationnel depuis février 2015, le service pédo-psychiatrique est composé de deux unités : une pour enfants, de 20 lits d’hospitalisation / jour, et une autre pour adolescents, d’une capacité de 20 lits d’hospitalisation /jour. L’EHS est doté aussi d’un centre intermédiaire de santé mentale (CISA) de 20 lits pour femmes et 20 autres lits pour hommes, ainsi que d’une unité des urgences et des consultations, de 4 lits.

Ce qui porte ainsi le nombre de lits dont dispose L’EHS de Oued Aïssi à 414. Le directeur de l’établissement nous a indiqué que la formation des médecins résidents en psychiatrie a été lancée au niveau de l’EHS de Oued Aïssi. Ce terrain est validé par les conseils pédagogiques régional et national de spécialités.

Depuis, plus de 33 médecins psychiatres ont été formés à l’EHS Fernane Hanafi, dont 7 ont accédé au grade de maître-assistant et 1 à celui de maître de conférences. Actuellement, 18 résidents sont en formation dans les trois niveaux d’études (2 en première année, 6 en deuxième année et 10 en troisième année). « Malheureusement, l’accès aux étudiants de médecine leur a été refusé par les deux anciennes directions, et cela a été rapporté par la presse nationale.

Nous avons renforcé dès notre arrivée cette initiative qui a contribué à l’amélioration de la qualité de la formation par un travail de recherche et d’actualisation des connaissances, selon les données récentes de la science, ce qui retentit positivement sur la qualité de la prise en charge des malades de l’EHS en termes de stabilité optimale des patients, avec une diminution des rechutes et une réduction des séjours hospitaliers, avec tout son impact sur l’économie de santé », ajoute M. Bounous.

Dans le même sillage, le directeur de cet EHS nous a parlé d’un terrain de stage pour les externes en médecine, y compris les résidents. « Nos équipes assurent chaque année la formation des étudiants en médecine.

Quatre groupes d’une moyenne de 75 étudiants chacun sont pris en charge sur les plans théorique et pratique de deux semaines ». Les résidents sont au nombre de 15. Vu les capacités humaines et matérielles de l’EHS et les exigences actuelles de la santé mentale dans ses différents volets et sous-spécialisations, ainsi que les attentes de la population et la politique de santé, la structure ne peut qu’espérer faire un bond en termes de formation et de qualité des soins et cela ne peut se réaliser qu’avec l’instauration d’un travail de recherche digne encadré par des rangs magistraux, d’où le souhait de la direction et des psychiatres de voir cet établissement érigé en centre hospitalo-universitaire.

Évoquant les objectifs 2019-2022, M. Bounous dira que ceux-ci visent à améliorer la qualité des soins. Comment ? En redynamisant l’activité des centres intermédiaires de santé mentale et en réorganisation et informatisant le bureau des archives, dit-il.

Il s’agit également d’élargir l’activité d’ergothérapie à d’autres ateliers : jardinage (H), poterie (H), cuisine (H et F) et coiffure (h et f), opération non encore réalisée, tient à préciser M. Bounous. Autres priorités tracées par la direction de l’EHS : renforcer l’activité psychologie par la création d’une consultation d’adultes externe, l’acquisition du matériel médical pour améliorer la prise en charge du patient, notamment l’activité d’exploration et de soins dentaires, la réalisation de travaux de réfection et la réhabilitation des structures d’hospitalisation.

La relance des activités des deux services de pédopsychiatrie et la création d’ateliers thérapeutiques sont également à l’ordre du jour.

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