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Revue de presse

Médicaments : des anticancéreux bientôt produits en Algérie

Le quotidien d'Oran | Algérie | 07/02/2019

Les besoins en médicaments de l'Algérie vont augmenter substantiellement dans les prochaines années, a averti hier mercredi le président de l'Union Nationale des Opérateurs de Pharmacie (UNOP), le Dr Abdelouahed Kerrar, qui a également annoncé que des anticancéreux seront bientôt produits en Algérie. Il a évoqué à la radio nationale évoquant la démographie, le chiffre d'un million de nouveau-nés par an, et donc "on ne doit pas s'attendre à ce que la consommation de médicaments va baisser, mais, au contraire, elle va s'accroître d'année en année".

Pour lui, il faut "prendre sérieusement ce problème", d'autant que les raisons de la pénurie de médicaments sur le marché national sont d'abord dues "à la baisse des produits importés depuis 2014". Selon le Dr Abdelouahed, c'est "l'Etat, à travers le ministère, qui est en train de diminuer les importations de médicaments", dont ceux pour les malades chroniques. La consommation de médicaments en Algérie est de 80 dollars par personne et par an, contre une moyenne mondiale de 127 dollars par personne et par an. Dès lors, le président de l'UNOP affirme que "le ministère de la Santé, s'il veut diminuer les importations de médicaments, doit avoir des mécanismes pour cela, et, surtout, établir des prévisions sur les besoins du marché". Il a expliqué par ailleurs qu'il y a actuellement 90 unités de production de produits pharmaceutiques, et "nous prévoyons l'entrée en production de 150 autres", a-t-il souligné, avant d'annoncer que certains de ces complexes pharmaceutiques vont produire dès le début de l'année prochaine des produits anticancéreux. "Au début de l'année prochaine au plus tard, il y aura la production à 100% en Algérie de médicaments anticancéreux", alors que pour les "biosimilaires, ce seront les médicaments de demain", a-t-il détaillé. En fait, le président de l'UNOP a expliqué que "les producteurs savent qu'on peut faire mieux, avec 90 unités de production et les 150 autres annoncées, mais ces complexes industriels fonctionnent seulement à 50% de leurs capacités", relève-t-il, faisant valoir que "nos voisins tunisiens et marocains avec seulement 30 unités de production couvrent 60% de leurs besoins en médicaments". "Dans quelques années, nous devons exporter le surplus de notre production", a annoncé par ailleurs le président de l'UNOP selon lequel "nous avons une industrie, qui couvre 50% des besoins nationaux.

Mais, le cadre réglementaire n'est pas encore bien maîtrisé, comme il y a un monopole pour certains types de médicaments, ce qui empêche les professionnels du secteur de faire des prévisions, notamment pour les réactifs, alors qu'il faut des autorisations pour d'autres médicaments importés". Le président de l'UNOP est catégorique: "il y a beaucoup de problèmes pour la production nationale, notamment avec la sécurité sociale, et les producteurs doivent attendre une année pour que leurs produits soient acceptés et catalogués produits nationaux". Pour le moment, précise-t-il par ailleurs, "on exporte vers l'Afrique". Mais, regrette-t-il, c'est dommage que les pays arabes ferment leurs marchés à la production nationale, alors que nos portes sont ouvertes, avant de préciser qu'il ne s'agit pas de problème de qualité". "Nous sommes capables d'exporter, mais il y a des problèmes, notamment avec la Banque centrale en matière de crédits. Nous avons un grand problème pour participer aux foires en Afrique, et on ne peut exporter s'il n'y a pas de transport dans les pays ciblés, on ne peut faire des investissements également en dehors de l'Algérie". Le président de l'UNOP affirme que "si nous voulons développer nos exportations, il faut qu'on soit rapides et efficaces" sur les marchés extérieurs.

Yazid Alilat

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