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Le quotidien d'Oran | Algérie | 31/01/2019
Le président du Syndicat National des Pharmaciens d'Officine (SNAPO), Messaoud Belambri a affirmé que la crise de « rupture » ou de perturbation d'importations des médicaments, va vraisemblablement, connaître un dénouement dans les jours à venir, espérant un retour à la normale dans trois mois, à compter de cette date.
C'est ce qu'a précisé hier, le président du SNAPO, dans son intervention devant la presse, en marge de l'inauguration de la 13ème édition du Salon international de la Pharmacie et de la Parapharmacie, en Algérie, SIPHAL 2019, sous le thème : « La pharmacie à l'ère du générique et du bio-similaire », au niveau, du Palais des Expositions SAFEX, Pins Maritimes, Alger. Le président du SNAPO a affirmé que « tous les programmes de l'année 2019 ont été signés pratiquement, à hauteur de 95%, par les autorités sanitaires, donc on espère que la situation va s'améliorer au fur et à mesure, les produits notamment ceux qui sont en rupture seront importés et distribués ». Et d'ajouter : « donc on peut compter un délai de 60 à 90 jours, ce sont-là les délais réglementaires et habituels pour la mise sur le marché l'ensemble des médicaments, notamment ceux qui ne sont pas disponibles pour le moment ».
Le SNAPO compte convoquer, en urgence, la cellule de veille installée récemment par le département de Mokhtar Hasbellaoui, qui a pour mission de gérer la pénurie de médicaments pour la tenue d'une réunion d'évaluation, la semaine prochaine. M. Belambri a affirmé que les pharmaciens, les grossistes, les distributeurs et les producteurs seront ainsi réunis pour examiner les listes de rupture des produits sous tension, en comparaison avec les programmes d'importation que le ministère de la Santé vient de signer. Justement, dira le président du SNAPO, « En fonction de ces études comparatives que nous allons élaborer, on va voir s'il y a des dispositifs supplémentaires à prendre, pour des produits en rupture qui, peut-être, n'ont pas été concernés par l'importation ». En revendiquant si c'est le cas, des dispositions spéciales, notamment, en cas d'insuffisance des médicaments produits localement. Ou dans le cas des complications techniques rencontrées, concernant la disponibilité de certains médicaments. Pour rappel, 170 à 200 médicaments sont en rupture ou sous tension. 70 sont des produits fabriqués localement et 80 autres sont importés. C'est le cas, précise M. Belambri, d'antibiotiques, d'anti-inflammatoires, et de vitamines injectables qui sont indispensables. Le président du SNAPO a affirmé que l'importation de la matière première ne pose pas de problème, c'est plutôt le coût élevé de la production qui a poussé certains producteurs locaux à abandonner la production de certains médicaments, qui sont aujourd'hui en rupture. Et d'expliquer que « ces médicaments, produits localement, ont été abandonnés faute de révision des prix, sachant que l'UNOP avait déjà proposé la révision des prix de 200 produits, des prix qui n'ont pas été actualisés avec un coût de production qui a connu une augmentation, un coût dépassant le prix appliqué réellement à la vente ». Et d'affirmer que parfois il y a des médicaments produits localement mais qui ne répondent pas aux besoins réels du marché, d'où la nécessité d'importer ne serait-ce qu'une partie, pour combler l'insuffisance.
M. Aziza
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