A l’issue des deux journées de débats et d’ateliers sur les urgences médico- chirurgicales, une série de recommandations ont été adoptées par les quatre ateliers, en l’occurrence les urgence pédiatriques médicales et chirurgicales, les urgences médicales et dentaires, les urgences gynécologiques et la prise en charge des urgences dans la wilaya d’Alger.

Il est donc question d’organiser ces urgences en trois paliers. Une urgence classée niveau 1 sera assurée par les unités de base (polycliniques et centres de santé), qui doivent faire le tri afin d’éviter que de fausses urgences n’arrivent aux paliers 2 et 3 qui sont eux pris en charge par les EPH, les CHU et EHS. Les participants à cette rencontre ont insisté sur la nécessité de développer ces unités et de les doter de moyens humains et matériels, notamment les médecins généralistes formés aux urgences, les paramédicaux, mettre en place un plateau technique complet avec une salle de radiologie et un laboratoire d’analyses médicales.

Les moyens de communication entre les différents paliers doivent être également renforcés pour une meilleure coordination entre les paliers 1 et 2. Il est également nécessaire de renforcer les plateaux techniques selon les niveaux de soins, avec une unité de radiologie conventionnelle, des équipes multidisciplinaires et des paramédicaux spécialisés.

Globalement, il a été donc retenu la normalisation des urgences en ressources humaines (rationalisation), en plateaux techniques, en infrastructures, en missions, cadre de vie des soignants, sécurité, la mutualisation des moyens (public – privé), la création statutaire et la redéfinition des missions du SAMU 16 (SAMU pédiatrique), séparation des lieux d’accueil et de soins (mère enfants et adultes).

Concernant la prise en charge des urgences gynécologiques, il est recommandé de procéder à la captation précoce des grossesses à risque et à la création de nouvelles unités de néo-natologie.

Djamila Kourta