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El Watan | Algérie | 16/12/2018
La contractualisation entre la CNAS et les hôpitaux est en cours de discussion et de concertation dans le cadre de la commission intersectorielle pour sa mise en application, a annoncé le directeur général de la CNAS, Dr Hassan Tidjani Haddam, à l’ouverture, vendredi soir, de cette rencontre.
« De par de notre expérience dans la cadre du conventionnement avec les cliniques privées spécialisées dans la chirurgie cardiaque, nous allons, dans un premier temps, procéder à une contractualisation à blanc avec les cliniques publiques de chirurgie cardiaque afin de simuler une évaluation en attendant la finalisation du travail d’informatisation des structures en question », a-t-il déclaré.
Revenant sur les réalisations et les perspectives de la CNAS, il a indiqué que la caisse est essoufflée. Rappelant que l’unique source de financement de la cnas est la cotisation des travailleurs, le directeur de la CNAS a affirmé qu’il est temps de rationaliser et cibler les dépenses.
Le recouvrement constitue pour lui un premier enjeu sur lequel il faut intervenir, puis l’effort sera consacré à la réduction de la dépense, comme second enjeu qui doit s’inscrire dans la collaboration entre CNAS et médecins prescripteurs.
Pour ce faire, il faut créer, selon lui, un espace de dialogue et d’échange au niveau local, replacer le médecin généralistes au cœur du parcours de soins, donner plus d’importance à l’économie de santé et à la réglementation en matière d’assurance sociale dans les études médicales et la réorientation de l’action sanitaire et sociale vers la prévention des maladies, notamment en milieu professionnel.
Il a indiqué que les dépenses de la CNAS sont de 400 milliards de dinars, dont 220 milliards pour le remboursement des médicaments. Ainsi, la gouvernance constitue, a-t-il encore souligné, son troisième enjeu qui ne peut se concrétiser que par la transcription des procédures à tous les niveaux, l’accompagnement par des experts dans le cadre de la rationalisation de la gestion, l’élaboration des chaînes de valeur de la CNAS, la mise en place de la cartographie des risques.
Restructurer la politique du secteur est une priorité, a encore précisé le directeur de la CNAS. « Il y a lieu de rencontrer en amont notre politique et travailler en étroite collaboration avec les prescripteurs. Nous sommes tous responsables », a-t-il insisté.
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