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Le quotidien d'Oran | Algérie | 01/12/2018
L'organisation de la garde pour les pharmacies privées sera révisée a annoncé, jeudi dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Répondant à une question d'un membre du Conseil de la Nation, lors d'une plénière consacrée aux questions orales, Mokhtar Hasbellaoui a affirmé qu'il sera procédé à la révision de l'arrêté ministériel du 20 août 2014, relatif aux modalités d'organisation de la garde pour les officines de pharmacies privées.
Le but, explique-t-il est de l'adapter aux besoins des citoyens et aux spécificités régionales, et partant, a-t-il ajouté « éviter tout dépassement résultant de leur ouverture anarchique ». Il a précisé que la permanence des pharmacies privées s'inscrit dans la « continuité du service public » et elle est imposée à toutes les officines, conformément, au texte de août 2014 stipulant que la liste des officines de pharmacie devant assurer la garde est établie par les directions de la Santé et de la Population de chaque wilaya, en concertation avec les représentants des pharmaciens d'officine. La question des gardes a, de tout temps, était au centre des débats et malgré son obligation, les citoyens continuent toujours de se plaindre de son inefficacité. En mars dernier, le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmad, avait mis en garde les pharmaciens qui n'assurent pas correctement les gardes de nuit, week-ends et jours fériés. Il avait appelé les pharmaciens de la wilaya d'Alger à se conformer à la loi menaçant d'« appliquer des sanctions à l'encontre des contrevenants ». Pourtant, certaines pharmacies ont toujours assuré le service jusqu'à des heures tardives. « Mais depuis quelques jours, ils sont obligés de baisser leurs rideaux à 20h30, suite à une décision des autorités sanitaires », a-t-il indiqué.
Interrogé par la presse, Messaoud Belambri, président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) avait jugé « inutile de garder ouvertes toutes les pharmacies durant la nuit. Par contre, il est très utile de maintenir quelques-unes ouvertes, selon un système de rotation et de garde qui assure la disponibilité des médicaments, à tous les malades, à tout moment ».
Même s'il reconnaît « des résultats positifs enregistrés » depuis l'obligation de la garde des pharmacies, il regrette que le secteur reçoit toujours des réclamations de la part des citoyens « notamment dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud » quant à l'obtention de médicaments après 19h et durant les week-ends et les jours fériés. Par ailleurs, le ministre a souligné la volonté actuelle de son département à encourager l'ouverture de pharmacies dans les zones éloignées et des cités nouvellement créées, dans les banlieues des secteurs urbains, tout en soulignant « l'introduction du principe d'autorisation d'ouverture des officines de pharmacie exerçant 24h/24h, dans certaines zones reculées ».
Hasbellaoui évoque, aussi, la possibilité d'ouverture des annexes de ces officines, dans certaines zones éloignées du Grand Sud, indiquant que son ministère a lancé, depuis 15 jours, une application sur téléphone permettant aux citoyens de localiser le lieu où se trouvent les officines de pharmacie concernées par la garde dont la liste doit répondre aux spécificités de chaque région et des besoins des citoyens pour faciliter l'obtention de médicaments et des produits pharmaceutiques.
Moncef Wafi
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