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El Watan | Algérie | 17/11/2018
Près de 2000 enfants ont bénéficié en 2017 de soins spécialisés en chirurgie cardiaque, notamment pour des cardiopathies congénitales, dont 893 à la clinique médico-chirurgicale de Bou Ismaïl relevant de la CNAS, et 1063 au niveau des 23 cliniques privées conventionnées avec les Caisses de sécurité et réparties sur le territoire nationale.
Seulement 33 enfants ont bénéficié d’une prise en charge à l’étranger, a annoncé Naïma Bouadia Merad, directrice générale de l’action sanitaire et sociale au niveau de la direction générale de la CNAS, lors des travaux de la deuxième édition du séminaire international « cœur de l’enfant », sur la prise en charge néonatale des cardiopathies congénitales, qui se tient depuis hier à Alger et organisé par la Fondation IBNI.
Pour la représentante de la CNAS, cette prise en charge s’est nettement améliorée ces dernières années. « A la clinique de Bou Ismaïl, l’activité s’est nettement améliorée pour ce qui est de tous les actes, que ce soit à cœur ouvert, à cœur fermé ou cathé interventionnel ou diagnostic grâce à la coopération avec des équipes partenaires des établissements hospitaliers étrangers, avec lesquels des conventions ont été établies pour le transfert de technologie et encadrer notre équipe de la clinique de Bou Ismaïl », a déclaré Mme Merad Boudia. Et de rappeler que le coût moyen de la prise en charge des cardiopathies congénitales avec charges directes et indirectes pour l’année 2017 est de 900 000 Da par patient et par an, alors qu’à l’étranger la prise en charge revient à 33 000 euros par patient et par an, soit 4 358 404 da. « La cnas a ainsi pu économiser 3 658 465 da pour la même année », a-t-il indiqué.
L’initiative de la Fondation IBNI s’inscrit justement dans cette optique à travers son établissement hospitalier, qui sera fonctionnel dans les trois prochaines années, celle d’« offrir des soins de qualité à des enfants Algériens et en Algérie », a souligné Lies Kerrar, directeur de Med Investment Holding qui finance la Fondation IBNI.
Cette rencontre internationale, à laquelle prennent part près de 300 spécialistes en chirurgie cardiaque, en réanimation anesthésie, des cardiologues, pédiatres, radiologues, se veut justement un carrefour pour promouvoir la connaissance scientifique et le savoir-faire en management des établissements de santé et contribuer à ce que « nos enfants aient accès aux meilleurs soins dans leur pays », a-t-il souligné. Et de préciser que « notre objectif est de travailler pour développer ce centre et organiser notre partenariat, notamment Teda Hospital de Tianjin en Chine et l’hôpital San Joan de Deo de Barcelone, afin de faire de cet établissement, sur deux à trois générations, un centre de référence, tout en développant les compétences nationales pour assurer progressivement, ici en Algérie, la prise en charge des interventions les plus sensibles et des plus complexes ».
A la question de savoir quelles sont les capacités de prise en charge de cet établissement qui sera probablement installé à Sidi Abdellah, à Alger, le directeur d’Investment Holding estime que le plus important n’est pas le chiffre, mais « le vrai challenge est plutôt de bâtir une institution pérenne et développer la qualité », tout en précisant que 1500 actes par an seront effectués dans cet établissement, où un fonds d’aide sera réservé pour les enfants des familles démunies. Ainsi, plusieurs thématiques liées à tous les aspects de la cardiopathie congénitale ont été débattues avec des échanges d’expériences.
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