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Revue de presse

Un million et demi de naissances par an : Absence de stratégie de planification familiale

El Watan | Algérie | 19/11/2018

L’absence de stratégie nationale relative à la planification familiale et l’inexistence de textes référents à la santé sexuelle et reproductive dans la réglementation en vigueur sont les points forts relevés lors du colloque sur les politiques de population et le cadre législatif lié à la santé reproductive, organisé hier à Alger par l’Association algérienne pour la planification familiale(AAPF) en collaboration avec le FNUAP.

Pour preuve, une analyse comparative des lois sanitaires présentée par le Pr Youcef Kaci, docteur en droit à l’université de Bouira, montre bien qu’il n’est fait référence dans aucun article à la santé sexuelle et reproductive dans les lois sanitaires du pays, telle définie par l’OMS et la déclaration du Caire en 1994, ni à une politique de planification. Une démarche qui ne s’inscrit pas justement dans l’approche du droit individuel. « Les deux lois sanitaires de 1984 et de 2018 se limitent, à travers leurs articles, à la protection de la santé de la mère et de l’enfant, sans plus », a-t-il noté.

Et de préciser que des articles ont été introduits dans la nouvelle loi publiée dans le Journal officiel du 29 juillet 2018, en l’occurrence l’obligation pour le dépistage prénuptial, la déclaration obligatoire de grossesse et l’interruption thérapeutique de grossesse qui ne doit se faire que dans le secteur public. Le débat a donc porté sur ces nouveaux aspects pour lesquels des textes réglementaires et des décrets exécutifs doivent être mis au point le plus tôt possible.

Un cadre juridique qui servira d’appui pour lancer une campagne de plaidoyer en faveur de la santé sexuelle et reproductive. Un sujet qui reste encore tabou et sur lequel les textes réglementaires algériens demeurent muets, alors que l’Algérie est signataire de conventions et chartes internationales consacrant la promotion de la santé sexuelle et reproductive.

Les participants à ce colloque ont appelé justement à redéfinir la politique nationale de la population et ne pas se limiter aux aspects démographiques uniquement.

La santé sexuelle et reproductive telle que définie par l’OMS, rappelle l’AAPF, recouvre un ensemble de thèmes liés à la santé reproductive des femmes et des hommes, le suivi gynécologique, la planification familiale, la contraception, les grossesses précoces et les dangers qu’elles génèrent pour la santé des femmes, les infections sexuellement transmissibles, le VIH et la mortalité maternelle.

Améliorer les indicateurs, notamment la mortalité maternelle et infantile, inscrits dans les 17 objectifs durables (ODD), est le défi à relever de tous les Etats. Ce qui nécessite un travail colossal en matière de sensibilisation et d’information, selon les participants.

L’intervention des mourchidate dans cette campagne de sensibilisation pour la santé reproductive tel que proposé par le Fnuap a été le point de discorde lors de cette rencontre à laquelle ont pris part des universitaires, sociologues, parlementaires, juristes et médecins.

Un point qui a suscité le courroux au sein de l’assistance et la majorité des intervenants a plaidé pour laisser le travail aux spécialistes en matière de santé maternelle et infantile à travers les structures dédiées à la Protection maternelle et infantile (PMI) qui nécessitent un renforcement en ressources humaines. Faouzi Amokrane, du conseil national économique et social, a plaidé pour une redéfinition de la politique de développement, tout en insistant sur les aspects liés à l’aménagement du territoire et la notion de développement durable. Pour lui, une politique de population n’est pas une politique de planification.

Djamila Kourta

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