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El Watan | Algérie | 04/11/2018
Le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies systémiques et les maladies cardio-vasculaires ont fait l’objet, ce week-end, d’un large débat entre les spécialistes dans le cadre du 10e congrès de l’Association des internistes libéraux (ALIA) auquel ont pris part près de 800 spécialistes, toutes spécialités confondues.
Six sessions thématiques portant sur ces pathologies ont été organisées et animés par des experts algériens et étrangers. « L’objectif de notre congrès, depuis dix ans, est d’apporter l’information sur l’actualité médicale, de permettre aux spécialistes de débattre de ces actualités et d’échanger les avis », a souligné le Dr Younes Moualek, président de l’ALIA. Et de préciser que « le devoir de compétence vis-à-vis de nos patients se doit d’être honoré ».
Le débat a justement porté sur certaines pathologies telles que l’hypertension artérielle (HTA) dont la prévalence est de 35% et qui fait le lit d’autres pathologies, tels l’insuffisance rénale ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Elle constitue un facteur de risque qui nécessite, selon les spécialistes, une prise en charge sérieuse, notamment pour atteindre l’équilibre tensionnel. « Les médicaments pour le traitement de l’HTA sont disponibles et l’association de deux molécules en une seule est recommandée pour le moment. Ce qui facilité l’observance », souligne le Dr Moualek. Au chapitre des malades du système, le président de l’ALIA a relevé qu’actuellement, il y a une spécialisation réappropriée de ces pathologies telles que le lupus, la maladie de Behcet et la polyarthrite rhumatoide. « On commence à mieux les connaitre, à les diagnostiquer et à les traiter », a-t-il ajouté.
Le professeur Yazid Aoudia, spécialiste des troubles du rythme au CHU Mustapha Bacha, à Alger, a quant à lui insisté sur le diagnostic précoce des problèmes des troubles du rythme et la démarche diagnostique à suivre, notamment chez les patients dont les facteurs de risque sont avérés tels l’HTA, le diabète, le tabagisme, etc. « La prise en charge des patients ayants subi un événement cardiovasculaire, dont un infarctus du myocarde, nécessitent un suivi médical voire même la mise en place d’un défibrillateur implantable une fois la maladie avérée pour prévenir la mort subite.
Les malades doivent être identifiés et pris en charge », a-t-il indiqué avant et de rappeler que devant une douleur thoracique, le patient doit se rendre le plus tôt possible vers une structure hospitalière pour une prise en charge en urgence.
Par ailleurs, les nouvelles recommandations pour la prise en charge du diabète de type 2 et celles relatives à la prise en charge de l’HTA ont été présentées.
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