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El Moudjahid | Algérie | 14/03/2007
Qualifiant ces chiffres "d’inacceptables", le prof Djidjeli, chef de service de chirurgie pédiatrique à l’hôpital de Belfort (El Harrach), a insisté sur l’impératif d’une collaboration multidisciplinaire pour assurer une prise en charge efficiente. "Cette situation ne peut être réglée qu’avec la coopération de tout un chacun, notamment du néonatologiste, de l’obstétricien, du pédiatre, du chirurgien pédiatrique, et des paramédicaux), a-t-il indiqué.
Il a en outre mis l’accent sur l’importance du diagnostic anténatal qui doit être impérativement fait dès le deuxième trimestre de la grossesse pour déceler toute malformation du foetus.
Un diagnostic fait en temps opportun, les spécialistes arrivent à déceler jusqu’à 60% des malformations avant la naissance, a-t-il soutenu. "Il faut détecter très tôt pendant la grossesse les malformations pour éviter au nouveau né des handicaps à vie", a-t-il ajouté.
Dans la pratique, les médecins relèvent que seulement 1/3 des échographies sont faites au 2e trimestre alors que 2/3 sont faites après le 3e trimestre. Pour d’autres praticiens, les malformations sont une cause majeure de handicap et leur étiologie est mal connue.
La prévention primaire est très limitée en Algérie
et nécessite un dépistage systématique des populations
à risque (femme de plus de 35 ans, antécédents familiaux).
"Il faut préparer les parents à affronter la nouvelle, et
préparer l’accueil du nouveau-né pour le confier au spécialiste",
ont-ils plaidé. Les malformations neurologiques viennent en tête
avec un taux de 88%, suivies des malformations digestives (80), urologiques
(67%) et cardiaques (45%).
Pour le professeur Salem Azzedine, chef de service à l’hôpital Parnet, "les mentalités doivent changer et obliger par exemple le réanimateur pédiatre à prendre en charge le nouveau-né". "En cas de problème, le réanimateur pédiatre se désengage de sa responsabilité et envoie le nouveau-né au chirurgien-pédiatrique, or ce dernier est chargé de l’acte chirurgical et non pas de la réanimation", a-t-il expliqué. En néonatologie, selon le professeur, "l’urgence ne se pose pas en chirurgie mais en réanimation".
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