Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 21/10/2018
Maladie peu connue du grand public, le psoriasis est une dermatose qui a des répercussions importantes sur la vie sociale du malade. Elle touche près de 2% de la population, soit entre 800 000 et un million de personnes en Algérie.
« La maladie de la peau est le parent pauvre de la médecine », a déclaré le Pr Farid Aït Belkacem, du service de dermatologie au CHU Mustapha et président de la Société algérienne de dermatologie, à la veille d la célébration de la Journée internationale de lutte contre le psoriasis. Une maladie qui nécessite, selon lui, d’être prise charge dans sa globalité, car il s’agit d’« une souffrance énorme », a noté le spécialiste, qui rappelle qu’il s‘agit d’une maladie inflammatoire multifactorielle qui se propage sur plusieurs parties du corps et qui n’est pas sans risque sur les organes nobles, tel que le cœur. « Outre les atteintes aux articulations, un patient psoriasique a 2 à 4 fois plus de risques de développer une maladie cardio-vasculaire et plus de risques de faire une maladie inflammatoire de l’intestin », a ajouté le Pr Aït Belkacem. Maladie non contagieuse, le psoriasis, indique le Pr Aït Belkacem, est d’origine génétique, dont le facteur déclenchant est le stress.
A cela s’ajoutent d’autres pathologies, telles que le diabète et l’hypertension, qui viennent compliquer davantage la santé des patients, d’où l’importance d’une prise en charge thérapeutique. Les traitements, notamment la biothérapie, devant une impasse thérapeutique, a toute son indication, ils ont montré leur efficacité pour amener les malades en rémission et améliorer la qualité de vie. Le Pr Aït Belkacem déplore l’absence de certaines molécules innovantes de la nomenclature nationale des médicaments. « Plus grave encore, certains médicaments génériques ne sont plus disponibles sur le marché et d’ autres ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale ».
Le Pr Aït Belkacem a, par ailleurs, mis l’accent sur l’urticaire chronique spontané qui ralentit la vie du patient. « Cette maladie inflammatoire est handicapante », a-t-il relevé, en rappelant qu’elle touche entre 0,1% et 0,5% de la population générale. Il souligne que dans la pratique quotidienne, plusieurs malades se trouvent en impasse thérapeutique. Des traitements biologiques plus efficaces existent et ils sont moins toxiques.
D. Kourta
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.