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El Watan | Algérie | 21/10/2018
Réduire l’inégalité régionale, privilégier les soins de proximité, identifier le renforcement d’un personnel formé et qualifié sont, entre autres, les recommandations retenues à l’issue de la rencontre organisée à l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale célébrée le 10 octobre par le ministère de la Santé.
Les participants à ces journées ont donc privilégié la réactualisation de la sectorisation des structures de santé de proximité tout en œuvrant à la concrétisation du Programme national pour la promotion de la santé mentale que supervise la commission multisectorielle.
Les spécialistes de la santé mentale ont relevé également l’insuffisance en spécialistes de la santé mentale, d’où la nécessité d’affecter les médecins généralistes formés à la santé mentale dans les EPSP. Concernant le problème du manque de lits d’hospitalisation, notamment pour les urgences psychiatriques, les spécialistes ont plaidé pour une nouvelle répartition des centres réservés aux placements. Les recommandations ont également été axées sur l’importance du parcours de soins des patients, tout en leur facilitant l’accès aux soins médicaux et psychologiques diversifiés et améliorer la qualité de vie. Ils privilégient les soins ambulatoires. « Les consultations doivent se faire en dehors des hôpitaux », ont-ils proposé.
La grosse plaie dans la prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux est l’insuffisance de personnel paramédical qualifié « en nombre et en qualité », a-t-on relevé, tout en insistant sur l’identification des services d’urgence et lutter contre le désert médical dans certaines régions du pays.
Le rôle des psychologues affectés dans les centres de proximité a été également soulevé, leur nombre demeure insuffisant « 1200 psychologues ont été affectés à travers 512 établissements de santé de proximité. Ils nécessitent une formation continue et l’initiation aux techniques de prise en charge, car ils ont une formation seulement théorique », note le Pr Mohamed Chakali, de la direction de la santé mentale au ministère de la Santé, lors de la restitution des recommandations des ateliers.
D’autres propositions relatives à l’insertion et à l’entraide aux familles et au travail en collaboration avec d’autres secteurs ont été également évoquées. Le Pr Chakali a plaidé pour la mise œuvre du Plan national de promotion de la santé mentale 2017-2020 qui vise, selon lui, à promouvoir le niveau des prestations offertes aux personnes souffrant de toutes les formes de maladies mentales, à améliorer le niveau de formation de la ressource humaine et à développer, voire valoriser, la recherche scientifique en matière de santé mentale, outre le volet de la prise en charge des enfants et des jeunes présentant des troubles mentaux. Il a rappelé que plus de 900 000 consultations psychiatriques ont été enregistrées l’année dernière, ajoutant qu’un patient peut bénéficier de plus d’une consultation.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a appelé, à cette occasion, à la conjugaison des efforts pour concrétiser sur le terrain le Programme national pour la promotion de la santé mentale (2017-2022), la qualifiant de « priorité », afin de garantir une couverture sanitaire globale et équitable à tous les citoyens au niveau du territoire national. Dans ce contexte, M. Hasbellaoui a fait état de la détermination de son département à amener un nombre important de médecins diplômés dans cette spécialité, y compris dans la psychiatrie infantile.
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