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Revue de presse

« La Lombalgie chronique » thème du premier congrès de l’AMLA : Pour une rééducation personnalisée

El Watan | Algérie | 21/10/2018

Le recours à la médecine physique et à la réadaptation sera de plus en plus nécessaire pour la prise en charge de certaines pathologies invalidantes, vu la progression de la prévalence du mal de dos, un mal du siècle, et d’autres pathologies.

L’Association des Médecins physiques Libéraux Algériens (AMLA) a d’ailleurs fait de ce thème « Rachis normal au pathologique » son premier congrès qui s’est tenu ce week-end à Alger. « Ce qui constitue un des motifs les plus fréquents des consultations », note le Dr Idris Abas, membre de l’association. La question est justement débattue lors de deux journées pour faire le point sur la question avec les différentes expériences des spécialistes algériens et étrangers.

« Ce qui nous permettra d’actualiser et d’améliorer les techniques de prise en charge », précise Dr Abas. Et de signaler que ce mal du siècle se présente sous plusieurs formes. Ainsi, des communications ont été consacrées à la lombalgie d’ordre professionnel, la lombalgie commune symptomatique et la lombalgie psychogène.

« C’est pourquoi nous insistons sur une prise en charge multidisciplinaire, tout en créant des passerelles avec d’autres spécialités de l’appareil locomoteur afin d’adopter un consensus et les conduites à tenir », a-t-il encore indiqué, notamment devant une impasse thérapeutique, où la médecine physique et la réadaptation se précisent. Pour le spécialiste en médecine physique, le malade doit être au centre des préoccupations.

Une approche qui implique le patient, car « rien ne peut être fait sans lui tout en l’impliquant dans la prise en charge. D’où l’intérêt de ces journées, dont l’objectif essentiel est la formation continue des spécialistes », a-t-il dit et de préciser que des symposiums et des ateliers sont programmés justement à cet effet. La scoliose, l’une des pathologies qui inquiète de plus en plus les spécialistes, attend toujours d’être inscrite parmi les priorités et sur laquelle l’autorité sanitaire, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière doit se pencher. Les cas sévères de scoliose nécessitant une chirurgie finissent malheureusement par un handicap, vu l’absence de moyens nécessaires pour une prise en charge chirurgicale, alors que dans certains cas, le pronostic vital est engagé, déplorent les spécialistes en médecine physique et en réadaptation.

« Il s’agit d’une chirurgie lourde qui nécessite des compétences et des moyens matériels importants. Les hôpitaux n’ont pas les moyens nécessaires et dans les établissements privés les coûts sont excessifs et non remboursés par la Sécurité sociale. C’est pourquoi nous insistons sur le dépistage précoce pour que la maladie soit prise en charge précocement afin de freiner son évolution », a indiqué Dr Abas. Et de regretter que le problème de la scoliose est relégué au second plan malgré toutes les sollicitations des différents professionnels de la santé auprès des ministres de la Santé qui se sont succédé.

L’organisation des centres de prise en charge, l’ouverture d’autres établissements spécialisés à travers les différentes wilayas du pays et l’élaboration d’une feuille de route s’imposent pour la prise en charge globale de la scoliose, selon le Pr Houria Kaced, chef de service de médecine physique et de réadaptation à l’hôpital de Douéra.

Ce qui doit être accompagné d’une formation médicale continue des médecins généralistes et des spécialistes afin de mieux organiser le dépistage, notamment dans les établissements scolaires. Elle estime que l’accompagnement des patients par un appareillage adapté doit être aussi pris en compte, notamment la formation des appareilleurs, car ce ne sont plus les mêmes matériaux d’il y a 20 ans qui sont utilisés.

« La nomenclature des appareillages de 1991 doit être aussi revue et il faut éventuellement réfléchir à un conventionnement avec les établissements privés et la Cnas pour le remboursement, car l’hôpital public n’est plus en mesure de prendre en charge ce type d’appareillage », a-t-elle souligné. Et de rappeler que la notion de multidisciplinarité doit être prise en compte dans toute sa globalité pour assurer la prise en charge de ces patients, notamment les enfants, avant que cela ne soit trop tard.

Pour le Pr Djeddou Nouari, ancien chef de service dans les différents centres hospitaliers d’Alger en médecine physique et rééducation, avant de s’installer en France, la médecine physique et de réadaptation s’impose par elle-même de nos jours. Les changements des habitudes alimentaires, la sédentarité, l’augmentation de l’espérance de vie, le manque d’activité physique et le stress font que le corps humain est soumis à de rudes épreuves. « La douleur lombalgique constitue de plus en plus un motif de consultation et parfois cette douleur est psychosomatique. Ce qui échappe dans certains cas au médecin physique. Il s’agit d’une spécialité humanitaire. Le patient qui s’adresse à nous doit être pris en charge dans sa globalité. Il faut tenir compte de son profil clinique et de sa situation socio-familiale. La prise en charge doit être pluridisciplinaire et cela commence déjà à l’accueil par la secrétaire et le médecin lui-même, avant toute consultation », a-t-il recommandé, et d’insister sur l’importance du raisonnement clinique, car il ne faut pas oublier que « la douleur est multifactorielle, d’où l’importance de rechercher la cause ». C’est pourquoi, a-t-il encore relevé, la formation médicale continue s’impose.

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