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El Watan | Algérie | 14/10/2018
Citée jusque-là comme l’un des facteurs de risque dans l’apparition du diabète, l’obésité est désormais décriée comme cause directe dans cette maladie en constante progression dans le monde. Le diabète constitue aujourd’hui la quatrième cause de décès par infarctus du myocarde et Accident Vasculaire Cérébral (AVC).
Il est donc admis que le surpoids et l’obésité font le lit de cette maladie. L’Algérie compte parmi les pays qui enregistrent une prévalence du diabète et de l’obésité très inquiétante. On parle d’une prévalence de 12% du diabète en attendant la publication des résultats de l’enquête step wise lancée en 2016 par le ministère de la Santé.
Les experts sont formels. La prévalence du diabète est en nette progression à travers le monde. Elle était de 4,6% en l’an 2000 et elle est de 9,1% en 2017. Le nombre de diabétiques atteindra d’ici à 2045 près de 736 millions de personnes, soit une personne sur neuf sera diabétique, a déclaré Stephen Gough, Global Medical Officier à Novo Nordisk, lors d’une conférence de presse organisée par le laboratoire Novo Nordisk, en marge des travaux de l’Association européenne d’étude du diabète (EASD) qui se sont déroulés du 1er au 5 octobre à Berlin, en Allemagne.
Pour lui, cette augmentation du nombre de diabétiques dans le monde est liée directement au taux élevé de la prévalence de l’obésité. Pour réduire l’extension de cette maladie, il faut agir en urgence sur l’obésité qui prend de l’ampleur à cause des changements des habitudes alimentaires et des comportements à travers le monde. « Il est possible aujourd’hui de réduire ces taux effrayants par la prévention et la thérapeutique en second lieu. Il faut d’abord commencer par faire des campagnes de sensibilisation pour lutter contre l’obésité après l’avoir bien définie. Des programmes nationaux s’imposent avec une démarche portée sur l’information et la formation », a-t-il indiqué, avant de rappeler que des solutions thérapeutiques existent mais les coûts de l’innovation sont chers.
« Traiter l’obésité peut prévenir le diabète », a-t-il ajouté. Interrogé sur le lien qui existe entre l’obésité et le cancer, le conférencier a souligné que cette relation et tout aussi valable entre le diabète de type 2 et le cancer. « Des études ont démontré qu’il y a une relation étroite entre les deux. Un diabétique mal équilibré à long terme peut développer un cancer », a-t-il précisé, et d’insister sur la prise en charge thérapeutique adaptée selon les profils des patients pour prévenir les complications, notamment cardiovasculaires pour qui des molécules sont disponibles pour assurer la sécurité à ce niveau-là.
Ces molécules agissent justement, affirme Mads Krogsgaard Thomson, vice-président exécutif et responsable scientifique de Novo Nordis, sur le poids et l’hémoglobine glycquée en évoquant l’étude présentée lors de ce congrès qui montre que « les personnes atteintes de diabète de type 1 et 2 en pratique clinique pourraient améliorer leur contrôle glycémique (HbA1c) avec Tresiba® (insuline degludec) par rapport à l’insuline glargine U100, sans une augmentation de l’hypoglycémie ».
Il rappelle qu’il est important de réduire le taux de sucre dans le sang aux niveaux cibles pour prévenir les complications. Cette étude a estimé que les personnes diabétiques pourraient atteindre une réduction moyenne de l’HbA1c de 0,70% (diabète de type 1) et de 0,96% (diabète de type 2) sous Tresiba par rapport à l’insuline glargine U100 à des taux d’hypoglycémie similaires.
« Ces résultats s’ajoutent aux preuves déjà publiées montrant une réduction du risque d’hypoglycémie avec Tresiba, ce qui renforce la confiance dans le fait que ce traitement peut aider les personnes atteintes de diabète à contrôler leur glycémie », a- t-il relevé. Et de rappeler que « les épisodes d’hypoglycémie peuvent être dangereux pour les diabétiques et souvent constituer un obstacle important à la maîtrise de la glycémie ».
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