Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Le quotidien d'Oran | Algérie | 28/05/2018
Des conventions ont été signées avec des médecins spécialistes pour palier au manque de médecins spécialistes en gynécologie, manque accentué par le refus de l'activité de garde par les médecins résidents, à travers tous les services mais cela se fait, particulièrement, ressentir à la Maternité du CHU de Constantine et celle de Sidi Mabrouk.
Dans un premier temps il a été fait appel aux médecins spécialistes des EPH (Etablissements publics hospitaliers), puis par la réquisition officielle de gynécologues privés, sur initiative de la direction de la Santé de la wilaya.
Selon son premier responsable, M. Belkhedim, « lorsque nous avons fait appel aux médecins du secteur, à savoir des EPH quatre d'entre eux ont rejoint la maternité du CHU, qui n'en avait que 3, alors que 5 autres ont rejoint celle de Sidi Mabrouk ». Ainsi, chacune des 2 maternités compte, de ce fait, 7 gynécologues, mais il reste encore beaucoup à faire, car ce renfort s'est révélé insuffisant pour faire face aux besoins exprimés. Dans ces conditions, décision a été prise de recourir à des réquisitions officielles pour des gardes de nuit aux gynécologues privés. Mais cette action a été un échec en ce sens que les gynécologues privés ont refusé de rejoindre les maternités. Les raisons invoquées par les concernés, sont en relation avec leur peur de problèmes qui peuvent se poser pour eux. M. Benkhedim, ajoute que depuis le 23 du mois de mai en cours, une seconde tentative d'appel aux gynécologues privés pour un renfort, durant la journée, non pas par réquisition mais en vertu d'une convention d'un mois renouvelable, a été tentée.
Celle-ci a été signée par les deux parties, mais aucune indication n'a été donnée sur le montant touché par les gynécologues. Trois gynécologues privés ont rejoint, depuis, leurs postes à la Maternité du CHU. Ils font par conséquent les opérations d'accouchement, les consultations et autres échographies pendant la journée permettant, ainsi, au staff en place de souffler et d'avoir un peu de répit et de se consacrer aux urgences. Et d'indiquer, que jusqu'à maintenant les choses marchent plutôt « bien », à telle enseigne que l'on pense reproduire cette semaine la même initiative pour la Maternité de Sidi Mabrouk.
Pour ce qui est relatif au recrutement de médecins de l'ANEM, 36 sont déjà opérationnels, au CHU, dont 10 à la Maternité et 14 autres, à l'établissement de Sidi Mabrouk, dont 10 pour le même service d'accouchement, conclut-il.
A. El Abci
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.