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Revue de presse

Investir dans la prévention pour un double avantage

El Watan | Algérie | 20/05/2018

Un nouveau rapport de l’OMS, publié le 16 mai dernier, montre que les pays les plus pauvres de la planète pourraient gagner 350 milliards de dollars d’ici 2030 en développant les stratégies de prévention et le traitement des maladies chroniques, comme les cardiopathies et le cancer, qui représentent un surcoût de 1,27 dollar par personne et par an. Ces interventions permettraient de sauver plus de 8 millions de vies au cours de cette période.

Le rapport, intitulé Saving lives, Spending less : a strategic response to NCDsr (Sauver des vies, dépenser moins : une riposte stratégique face aux maladies non transmissibles), révèle, pour la première fois, les besoins de financement et les retours sur investissement des politiques de l’OMS les plus rentables et les plus réalistes possibles pour protéger les populations contre les maladies non transmissibles, principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde.

« Ce document montre que chaque dollar investi dans la mise en œuvre à grande échelle d’interventions ciblant les maladies non transmissibles dans les pays à revenu faible ou intermédiaire va générer pour la société un gain d’au moins 7 dollars en développant l’emploi, en augmentant la productivité et en allongeant la durée de vie », précise l’OMS. « Le principal message de ce nouveau rapport phare est optimiste », a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « S’attaquer aux maladies non transmissibles est l’occasion de promouvoir la santé et l’économie ».

Si tous les pays recouraient à ces interventions, estime l’OMS, le monde se rapprocherait alors bien plus de la réalisation de l’Objectif du développement durable (ODD), qui consiste à réduire d’un tiers, d’ici à 2030, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles.

Parmi les interventions présentant le meilleur rapport coût/efficacité figurent la majoration des taxes sur le tabac et l’alcool, la réduction de l’apport en sel via la reformulation des produits alimentaires, l’administration d’un traitement médicamenteux et l’offre de conseils aux personnes victimes d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral, la vaccination des filles de 9 à 13 ans contre le papillomavirus humain et le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes de 30 à 49 ans. « Les maladies non transmissibles ont un coût économique considérable, dont la plus lourde part échoit aux pays à revenu faible ou intermédiaire, qui peuvent le moins se le permettre.

Ce rapport plaide en faveur d’une action courageuse, économiquement parlant, contre les maladies non transmissibles et présente certains moyens figurant parmi les plus efficaces pour réduire leur impact, ce qui permettrait d’affecter davantage de ressources aux secteurs qui en ont le plus besoin », déclare Michael R. Bloomberg, ambassadeur mondial de l’OMS pour les maladies non transmissibles. Le rapport révèle que les pays à revenu faible ou intermédiaire sont actuellement touchés de plein fouet par les décès prématurés liés aux maladies non transmissibles. « Près de la moitié (7,2 millions) des 15 millions de personnes qui meurent chaque année dans le monde entre 30 et 70 ans sont originaires des pays les plus démunis de la planète.

Or, le financement mondial de la lutte contre ces maladies est extrêmement limité, puisqu’il ne représente que 2% de l’enveloppe attribuée à la santé », indique-t-on, et de préciser que l’adoption de mesures efficaces pour prévenir et combattre les maladies non transmissibles ne représente qu’un surcoût de 1,27 dollar par personne et par an dans lesdits pays. « Les bénéfices importants que cet investissement dégagerait pour la santé pourraient générer à leur tour 350 milliards de dollars en évitant des dépenses de santé et en augmentant la productivité d’ici 2030, et sauver 8,2 millions de vies au cours de la même période », conclut le rapport de l’oms.

Le nombre de décès imputables à ces maladies va croissant, y compris dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Comme ce sont généralement des affections de longue durée, les maladies non transmissibles sont particulièrement préjudiciables aux familles peu nanties, car un traitement de longue haleine et onéreux épuise les ressources des ménages et pousse les familles dans la pauvreté.

Djamila Kourta

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