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Revue de presse

Situation dans les établissements publics : les insuffisants rénaux privés de soins

El Watan | Algérie | 14/05/2018

Les démunis qui ont droit à une couverture sociale semblent être oubliés des registres des administrations locales. L’accès aux soins pour cette catégorie de personnes relève d’un vrai parcours du combattant. Pourtant, ils sont, selon les dispositions réglementaires, à la charge de l’Etat à travers le ministère de la Solidarité. Un engagement consacré dans la loi sanitaire 84-04 qui stipule que « l’ensemble des soins accordés aux personnes démunies est à la charge de l’Etat dans les conditions fixées par la législation en vigueur » et réitéré dans la nouvelle loi sanitaire en cours d’adoption au Parlement.

Sur le terrain, la réalité est tout autre. Les associations de malades ne cessent d’interpeller les responsables, mais leurs nombreux SOS ne reçoivent aucun écho. « Les malades chroniques insuffisants rénaux démunis et non assurés sociaux, plus particulièrement les enfants de tout le territoire national, souffrent le calvaire suite au retard engendré par le traitement de leurs dossiers ou à la non-prise en charge de leurs dossiers par les responsables des bureaux sociaux des communes de leur résidence, sous prétexte qu’ils ne figurent pas dans la catégorie ''personnes handicapées'', que les budgets alloués ne sont pas suffisants, qu’ils ne sont répertoriés nulle part », dénonce Mohammed Boukhors, porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux. « Des lenteurs bureaucratiques qui mettent en danger de mort des milliers de personnes souffrant de maladies chroniques.

Sans la carte de démuni et la carte Chifa, les services de soins dans les centres hospitaliers publics ou privés refusent de prendre en charge cette catégorie de personnes », a-t-il déploré. Et d’ajouter : « Ceux déjà assurés et se trouvant en hémodialyse subissent le même sort, d’autres ont été contraints de cotiser auprès de la CNAS pour bénéficier de la carte CHIFFA alors qu’ils sont dans la précarité la plus totale », a-t-il relevé tout en précisant que « toutes nos correspondances en ce sens, depuis mai 2016, n’ont pas eu l’attention requise de la part du ministère de la Solidarité nationale censé protéger cette catégorie de citoyens, se murant dans le silence, la déresponsabilisation et le dédain. Le Premier ministre a été saisi sur cette situation dramatique par courrier n°18/17/FNIR, le 14 mars 2017 mais en vain ».

Il rappelle que cette catégorie de malades n’a rien à voir avec « l’assainissement » des listes de faux démunis qui tarde d’ailleurs à se concrétiser (entamée depuis 2012). « Elle ne doit pas payer l’immobilisme et l’anarchie des services censés les prendre en charge car la maladie et la mort n’attendent pas et ne se programment pas », a-t-il estimé tout en relevant que par ces temps de rigueur, « la motivation ne doit pas être économique afin de ne pas nuire à la santé de cette frange la plus fragile de notre société – qui ne demande ni charité ni ne cherche compassion – mais aspire à une vie (plutôt une survie) normale et décente ».

Le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux s’interroge sur les raisons réelles de ces retards sachant que le « Plan d’action du gouvernement est censé se situer dans la continuation de la mise en œuvre du programme du président de la République avec pour objectif sur le plan social de préserver le système national de sécurité sociale et de retraite, la promotion de l’emploi, le renforcement des mécanismes de solidarité nationale et la poursuite de la prise en charge des catégories sociales aux besoins spécifiques », a-t-il encore rappelé.

A noter que pour accéder aux soins, un démuni souffrant d’une pathologie doit se faire inscrire au niveau de son APC, laquelle devrait transmettre le dossier à la Direction de l’action sociale (DAS) au sein de laquelle siège une commission médicale qui atteste la chronicité. Les services sociaux délivrent cette carte de gratuité aux soins. Un vrai parcours du combattant pour ces personnes vulnérables qui n’arrivent pas toujours à décrocher cette fameuse carte. Pour de plus amples informations, nous nous sommes rapprochés du ministère de la Solidarité et la cellule de communication nous a invité à envoyer un fax avec des questions précises. Aucune suite n'a été donnée à notre demande.

Djamila Kourta

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