C’est une première du genre en Algérie. Aujourd’hui, la bio-équivalence n’est pas faite pour les médicaments génériques fabriqués localement», explique au Quotidien d’Oran, Amir Touafek, vice-président de l’Ordre des pharmaciens et responsable de la filiale algérienne du laboratoire français Biogaran.

L’unité de bio-équivalence va permettre de résoudre les problèmes de qualité des médicaments génériques fabriqués localement. La part du générique sur le marché du médicament avance rapidement et représente actuellement près de 22%, selon des sources pharmaceutiques. Plusieurs laboratoires privés se sont mis à fabriquer du médicament générique, encouragé par la politique favorable du gouvernement au générique, moins cher et donc moins coûteux pour la Sécurité sociale. L’unité de bio-équivalence sera créée en collaboration avec l’agence française du médicament. La deuxième annonce prévue lors de ces deux rencontres sera la création de l’inter-ordre des pharmaciens maghrébins.

« Nous allons le faire avec des pharmaciens tunisiens, marocains et mauritaniens. L’objectif est de renforcer la coopération entre les ordres des pays maghrébins », souligne M. Touafek. Les pharmaciens maghrébins aborderont aussi la création d’un inter-ordre méditerranéen. « Nous envisageons de créer un inter-ordre méditerranéen pour peser convenablement dans la région et constituer une force de proposition et des interlocuteurs de taille avec les pays du sud de l’Europe », argumente M. Touafek. Les deux jours de rencontres pharmaceutiques internationales d’Alger permettront aux pharmaciens de discuter de l’évolution du marché du médicament et des relations avec la Sécurité sociale. Les rencontres seront organisées par l’Ordre des pharmaciens.

Par Hamid Guemache