Quelle que soit la lumière extérieure qui se reflète sur lui, le sourd vit dans une obscurité complète ressentie par lui seul et invisible pour les autres ». Pour sortir du silence, ajoute le Dr Tchikou, les sourds vont rechercher dans l’acte chirurgical ou la prothèse, la multiplication des nouvelles techniques pour résoudre les problèmes de l’audition. Outre la chirurgie, les prothèses auditives ont permis à certains malentendants une audition presque naturelle. Les appareils de correction auditive sont multiples, de différentes marques mais pas toujours de bonne qualité. Certaines marques sont même vendues en pharmacie et qui ne sont en fait que de simples amplificateurs.

La contrefaçon existe aussi dans les appareils médicaux. Pour de plus amples informations, nous nous sommes rapprochés du leader mondial de la prothèse auditive présent au congrès à Alger, à savoir Oticon représenté par Audicon en Algérie. Pour le premier responsable, M. Selles, il est important de signaler que ces appareils ne sont pas délivrés sur simple présentation d’une ordonnance. Le malade doit d’abord passer par un audio-prothésiste. Certes, ils ne sont que 12 sur le territoire national mais, il est plus sûr d’avoir un produit de qualité. Oticon fournit une large gamme de produits de l’analogique programmable, à la prothèse Delta, de dernière génération, en passant par la prothèse numérique.

Cette dernière est disponible sur le marché algérien et offre, selon lui, un meilleur confort d’écoute et porte une garantie internationale. Des appareils sont certes disponibles, mais ils ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Selon M. Selles, la gamme de produits est diversifiée et les prix varient entre 38 000 et 130 000 DA. « Leur remboursement est toujours fait sur la base de l’ancienne nomenclature », a-t-il précisé. Rappelons que plus de trois millions de personnes sont touchées par des problèmes d’audition.

D. K.