Le secteur de la santé a enregistré d'énormes progrès au cours de ces dix dernières années, plus particulièrement en matière de développement des infrastructures médicales d'accueil et en personnel d'encadrement qualifié. Le cap de 06 médecins pour chaque chef-lieu de commune est déjà largement franchi. Cela vaut également pour les infrastructures d'accueil, puisque la wilaya compte à l'heure actuelle 03 EPHP ,18 polycliniques, 70 salles de soins dotées de tous les équipements nécessaires et d'ambulances pour l'évacuation des cas graves.

La wilaya compte également, depuis peu, un laboratoire d'hygiène, cinq centres d'hémodialyse et enfin tout récemment un centre d'oncologie.

Les deuxièmes journées médico-chirurgicales se sont tenues en cette fin de semaine au siège de la salle de conférences de l'hôpital Mohamed Boudiaf d'El-Bayadh. Une rencontre qui a vu la participation d'une quinzaine de professeurs en chirurgie dans diverses spécialités venus des wilayas du nord du pays qui ont abordé chacun en ce qui le concerne l'un des 15 thèmes inscrits au programme en présence de chirurgiens, de spécialistes, de paramédicaux et gestionnaires de secteurs de santé de la wilaya.

D'intéressants exposés ont été animés par les médecins spécialistes qui se sont relayés pour commenter ainsi l'occlusion intestinale, le diabète et la traumatologie crânienne.

Exposés, tables rondes suivies de débats ont été au centre de cette rencontre, focalisant pendant des heures d'affilée l'attention de centaines de blouses blanches venues de tous les coins de la wilaya.

Initier les jeunes cadres, infirmiers et techniciens de la santé à la prise en charge réelle et effective du patient dès son admission en servie de chirurgie et plus particulièrement ceux qui nécessitent des interventions chirurgicales urgentes ainsi qu'aux premières mesures à prendre face à des cas très délicats lors des premiers soins d'urgence. Tel était l'objectif des animateurs de cette rencontre qui a vu une très forte participation des praticiens et personnel médical des zones enclavées.

Hadj Mostefaoui