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La Tribune | Algérie | 25/02/2007
Quelques changements au niveau des postes de responsabilité ont été apportés, mais cela n’a, apparemment, pas délivré le secteur du mal qui continue à le ronger. Les travailleurs et leurs représentants syndicaux sont unanimes à réclamer des changements radicaux dans le but de réhabiliter réellement la santé au niveau de la wilaya de Béjaïa.
Le Dr Derradj, représentant du Syndicat des praticiens spécialistes (SNPSSP), affirme que, depuis quelques années, la situation se dégrade de plus en plus et que le marasme actuel qui caractérise le secteur de la santé est en opposition par rapport à l’embellie financière exceptionnelle que connaît le pays.
Le grand problème, évoqué par le médecin syndicaliste,
réside au niveau de la Direction de la santé et de la population
(DSP) qui se distingue par son inertie et le blocage de tous les projets entrepris
du temps de l’ancienne DSP.
S’il est clairement affirmé qu’il ne s’agissait pas
d'un problème de personne, les différents personnels considèrent
que le problème de fond concerne la mauvaise gestion du secteur de la
santé par l’actuel DSP. Ironiquement, M. Derradj l’appelle
«la gestion minimaliste». «On est passé d’une
gestion ambitieuse à une gestion sans tableau de bord et sans plan d’action»,
a-t-il ajouté.
Il aurait fallu s’occuper, a-t-il noté, du développement
de ce secteur au regard de la croissance démographique de la wilaya de
Béjaïa qui est passée actuellement à un million d’habitants.
«Les structures sanitaires doivent forcément évoluer avec
la croissance démographique, or, c’est le contraire qui est en
train de se passer maintenant puisqu’aucun projet d’envergure n’est
envisagé par la DSP», regrette-t-il. N’ayant pas tenu compte
de l’inertie caractérisant la DSP, trois structures syndicales
(SNPGSP, SNPSSP et le SETSP-UGTA) ont décidé de proposer des projets
de développement de ce secteur.
En prime, il y a les projets phares : création d’un CHU au niveau
du chef-lieu de wilaya et réalisation de deux hôpitaux de 240 lits
au niveau de Kherrata et d’Akbou.
Pour le moyen terme, les trois entités syndicales veulent qu’il y ait réhabilitation du service de médecine de l’hôpital Khellil Amrane et, par voie de conséquence, création de plusieurs unités : cardiologie, neurologie, maladies infectieuses, hématologie et rhumatologie. Dans l’immédiat, il a été souhaité la réhabilitation des unités de soins, la dotation des points d’urgence en moyens humains et matériels, la création d’un bloc des urgences médico-chirurgicales…
Toutes ces doléances auraient trouvé progressivement satisfaction
si l’administration les avait préalablement prises en charge, estiment
nos interlocuteurs. Mais, nous assistons à une situation tout à
fait contraire à ce que l’on pourrait s’attendre.
Le docteur Khallef, représentant du SNPGSP, a déclaré que
le ministère est plutôt favorable à l’inscription
de plusieurs projets, mais il faudrait, cependant, qu’ils soient âprement
défendus par la DSP. Là est le hic.
Par Kader Sadji
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