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Revue de presse

Maladies infectieuses émergentes : 500 experts cherchent à mieux les prévenir

El Moudjahid | Algérie | 25/02/2007

Plus de 500 experts internationaux ont examiné le week-end dernier à Vienne les moyens de mieux prévenir les risques de nouvelles épidémies de maladies émergentes du type grippe aviaire face aux défis du réchauffement climatique et du développement touristique tous azimuts. A l’invitation de l’ISID (International society for infectious Diseases) la première conférence internationale sur les maladies émergentes (IMED) a réuni les spécialistes de plus de 65 pays, de l’OMS et de l’Organisation pour la santé animale entre autres.

"Près de 70% des nouvelles maladies, telle la grippe aviaire, apparues ces dernières années sont transmises par des animaux", a souligné Larry Madoff, responsable du réseau mondial de surveillance ProMed-mail. "Sur les 1.500 vecteurs responsables de la transmission à l’homme plus de la moitié ont franchi la barrière des espèces", a-t-il ajouté. Il a plaidé pour l’amélioration de l’information sur la médecine vétérinaire pour contrer la multiplication des zoonoses, les maladies animales transmissibles à l’homme. Depuis les années 1980 l’animal a été à l’origine de plusieurs maladies infectieuses graves : le singe pour le SIDA, les bovins pour la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeld Jacob, la civette palmiste pour la pneumonie atypique (Sras) ou encore la chauve-souris pour la fièvre Ebola.

Le réseau ProMed-mail de 40.000 médecins, biologistes et autres spécialistes, collecte en permanence toutes les données dans le monde sur l’apparition d’épidémies et les publie ensuite gratuitement.
L’Europe s’est dotée en 2005 d’un Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) installé à Stockholm.
"Nous avons mis au point une sorte de service de renseignement épidémique, pour créer les outils et procédures pour détecter l’émergence de nouvelles maladies", a expliqué à l’AFP le directeur de l’unité de préparation des réponses aux épidémies de ce centre, Denis Coulombier.

"Notre service s’inspire de l’epidemic intelligence mise au point par les Américains craignant une guerre biologique en 1951" en pleine guerre de Corée, a-t-il précisé. "Mais nous devons veiller à ne pas nous noyer dans le flot des informations" pêchées, grâce aux nouvelles technologies, dans d’innombrables sources. "Très souvent d’ailleurs les premières informations nous viennent de la presse", a-t-il précisé. En cas d’alerte il faut environ 24 heures à son équipe d’une quinzaine de personnes pour établir une évaluation de risques pour l’UE. La Commission européenne décide ensuite des mesures de prévention à prendre.
L’an dernier, la flambée de chikungunya sur l’île de la Réunion, due à un virus véhiculé par les moustiques, a conduit la Commission à modifier la réglementation sur les transfusions sanguines, a rappelé M. Coulombier.

"Vu les taux d’attaque de ces moustiques dans l’océan Indien on était sûr que des touristes porteurs du virus, donc en phase épidémique, allaient revenir en Europe, il fallait donc éviter qu’ils puissent donner leur sang dans les semaines suivant leur retour", a-t-il précisé.

Depuis 2005, l’ECDC a traité un total de 270 cas de menaces pour la santé dont 140 provenaient directement de pays européens. Outre les risques connus classiques - maladies diarrhéiques ou épidémies de neurovirus- pour lesquelles on connaît les remèdes, l’Union européenne doit faire face aux risques des maladies émergentes, grippe aviaire, grippe pandémique notamment. "On sait que ça va nous tomber dessus, on sait à peu près d’où ça va venir mais on ne sait pas quand", selon M. Coulombier. Mais "on sait aussi que dans les 5 ou 10 ans à venir on aura sans doute une autre maladie émergente qui sortira d’un endroit inconnu et qui sera complètement différente de celles qu’on connaît aujourd’hui". "D’où l’importance de la veille sanitaire qui va plus loin que la simple surveillance des maladies", a-t-il conclu.

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