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El Watan | Algérie | 28/02/2007
D’une part, les infections d’origine endogène, c’est-à-dire que le malade est infecté par ses propres germes ; d’autre part, les infections d’origine exogène et qui sont transmises par les mains ou les instruments utilisés par le personnel médical ou encore par l’environnement hospitalier. Sur le thème de « l’hygiène hospitalière et les stratégies de lutte contre les infections nosocomiales », le professeur Soukehal du CHU de Beni Messous a présenté un exposé investissant les moindres recoins de la nébuleuse des maladies nosocomiales, donnant, en se basant sur une enquête réalisée à l’hôpital où il exerce, des chiffres révélateurs en matière de lutte contre les maladies nosocomiales.
Ainsi, au service de chirurgie infantile, dira-t-il, le taux de prévalence est de 10%, soit dix fois plus qu’en Europe, où ce taux est estimé à 1%. Ce taux est de 11% au service de gynéco-obstétrique contre 2 à 3% outre-mer. Dans ce contexte, lors d’un entretien avec le Pr Bensaâd, épidémiologiste et directeur des activités médicales et paramédicales au CHU de Constantine, celui-ci estimera que les maladies nosocomiales étaient durant la dernière décennie à l’origine d’environ 9% des décès enregistrés. Mais, depuis, a-t-il noté, des mesures drastiques ont été prises pour combattre ce fléau, notamment la mise en œuvre d’un comité de lutte contre les maladies nosocomiales, dont les effets devraient à terme modifier le cours des choses et abaisser sensiblement les incidences de ces maladies.
Ahmed Boussaid
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