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Revue de presse

Est-il possible d'abandonner les médicaments et les injections ? Une chirurgie innovante contre le diabète fait son chemin

Le quotidien d'Oran | Algérie | 11/11/2017

Alors que le débat, voire toute une polémique tournait autour du fameux Rahmet Rabi (RHB), le « remède miracle » contre le diabète du « Dr Toufik Zaïbet », un « complément alimentaire contre le diabète » qui a été interdit à la commercialisation en Algérie, le débat est tout autre dans les pays développés et dans les pays émergeants. Il est principalement orienté vers l'innovation dans la chirurgie bariatrique, plutôt vers la chirurgie contre le diabète.

C'est ce que nous a expliqué le professeur Oguzhan Karatepe, de l'unité de chirurgie générale du groupe turc Mémorial lors d'une rencontre avec la presse algérienne. Le professeur a évoqué la technique de chirurgie innovante appelée « la transposition » ou « l'interposition iléale ». Une révolution contre le diabète de type 2, plutôt une révolution dans la chirurgie bariatrique.

Cette chirurgie du diabète, nous explique le professeur est une procédure qui consiste à inverser deux segments intestinaux. Autrement dit, c'est le réarrangement des parties de départ et d'extrémité de l'intestin grêle qui sont remplacées les unes par les autres. Une technique qui permet d'augmenter la sécrétion d'hormone GLP-1 de l'intestin grêle, une sorte d'hormone qui augmente l'effet de l'insuline et stimule le pancréas pour la production d'insuline. La dernière partie de l'intestin grêle est l'iléon et le remplacement de cette partie se fait par une intervention chirurgicale innovante appelée « interposition ».

Le professeur Karatepe a affirmé que cette chirurgie est pratiquée sur des personnes qui traitent contre le diabète de type 2. Notamment ceux qui n'arrivent pas à contrôler leur taux de sucre dans le sang. Pour le professeur, cette chirurgie permettra aux patients atteints de diabète de type 2 d'abandonner les médicaments et les injections, quelques temps après l'acte chirurgical. Il a souligné que cette chirurgie innovante est déjà pratiquée par le groupe Mémorial, notamment dans son service depuis déjà 3 ans. Et d'indiquer que 34 cas atteints de diabète de type 2 ont subi cette intervention chirurgicale avec un taux de réussite de 68 %. Mais, il a tenu à préciser que cette chirurgie est recommandée exclusivement pour les personnes atteintes de diabète de type 2, dont le pancréas a déjà une petite réserve d'insuline, autrement dit, le pancréas arrive à sécréter, ne serait-ce qu'une petite quantité d'insuline. Le groupe Mémorial œuvre pour développer les chirurgies se rapportant au traitement des maladies liées à l'obésité en pratiquant les techniques les plus avancées. Le professeur Karatepe a affirmé dans ce sens que l'unité de médecine générale de Mémorial a effectué 800 chirurgies pour des maladies liées à l'obésité et qu'en Turquie, 10.000 actes de chirurgie de l'obésité (également appelée chirurgie bariatrique) sont effectués chaque année pour des patients ayant une obésité morbide.

En Algérie, par contre, la chirurgie braitarqiue n'en est qu'à ses balbutiements. Une trentaine de personnes souffrant d'obésité morbide ont été opérées à l'EHU 1er-Novembre d'Oran, leader national en matière de chirurgie bariatrique, en 2016. Il est vrai que ce chiffre est appelé à croître dans les prochaines années puisque le service compte effectuer une douzaine d'opérations tous les deux mois. Toujours est-il que le nombre d'interventions demeure « insuffisant » en comparaison avec d'autres pays qui prennent en charge des centaines de milliers de cas chaque année. Pourtant, l'obésité en Algérie touche plus de 50% de femmes et 36% d'hommes, bien évidemment avec les risques de contracter plusieurs maladies, tels que le diabète et d'autres maladies dont l'insuffisance rénale.

Notre interlocuteur a affirmé que le centre de chirurgie générale à Mémorial utilise la laparoscopie (une technique de la chirurgie fermée) pour plus d'efficacité et réduction de la période de rétablissement des patients. Les différentes interventions pratiquées sont la laparoscopie de l'estomac tube, le bypass gastrique (pontage gastrique), l'anneau gastrique et le switch duodénal. Ces opérations sont très proches en matière de résultat. Les patients peuvent perdre entre 60 et 80% du surplus de poids.

Mais la chirurgie la plus innovante qui est en voie de développement est l'interposition iléale qui permet aux personnes diabétiques d'abandonner les médicaments et les injections. Une option à la fois « sanitaire et économique » car avec le nombre important des diabétiques que ce soit en Turquie, en Algérie ou dans plusieurs autres pays, le traitement du diabète de type 2 et de ses complications constitue un véritable fardeau pour les Etats.

A préciser que cette procédure expérimentale -la plus efficace selon les spécialistes- est toujours « sous-évaluation ». Les résultats de diverses études ont montré la sécurité, la faisabilité et l'efficacité de la procédure chirurgicale pour le traitement du diabète de type 2. Bien que ce soit une option de traitement efficace, cette procédure n'est pas recommandée pour une utilisation générale et des études sont en cours pour confirmer ses résultats et les effets secondaires potentiels sur un plus grand nombre de patients, à long terme.

L'Algérie compte plus de 5 millions de personnes atteintes de diabète. Les spécialistes alertent en affirmant que le diabète fait des ravages en Algérie. De telles expériences scientifiques que comptent partager les spécialistes du groupe Mémorial avec leurs homologues algériens sont très favorables et bénéfiques. En prospection à Alger, les managers du groupe Mémorial ont exprimé leur souhait d'ouvrir une présentation de leur groupe en Algérie, « un bureau de liaison » dès le début de l'année 2018. Ils sont à la recherche de voies et moyens pour nouer des partenariats et des échanges et pourquoi pas des formations au profit du personnel de santé algérien entre leur groupe et les entités scientifiques algériennes.

M. Aziza

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