Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Le quotidien d'Oran | Algérie | 16/10/2017
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté hier à travers l'ensemble du territoire national. Les pouvoirs publics ont importé 2,5 millions de doses de vaccin antigrippal, tout en rassurant sur la possibilité de bénéficier de doses supplémentaires en cas de besoin. C'est ce qu'a déclaré le Dr Samia Hammadi, sous-directrice des maladies prévalentes et des alertes sanitaires au ministère de la Santé, lors de la tenue du lancement de la campagne de sensibilisation organisée conjointement par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière et Sanofi Pasteur, à Alger.
Les deux partenaires ont décidé de lancer de vastes et denses campagnes de sensibilisation sur l'ensemble du territoire national afin de couvrir le maximum de personnes dites à risque. Sachant que les autorités sanitaires n'ont pas consommé la totalité des doses de vaccin importées l'an dernier lors de campagne de vaccination 2016-2017. On est très loin des 70% de taux de couverture vaccinale contre la grippe saisonnière recommandé par l'OMS.
Cette année, les autorités ont ainsi voulu communiquer et sensibiliser davantage « sur la nécessité et l'intérêt de la vaccination » afin d'atteindre les 2,5 millions de personnes vaccinées et pourquoi pas commander d'autres doses supplémentaires afin de répondre aux besoins.
Selon Karim Djerroud, directeur des opérations vaccins à Sanofi Pasteur Algérie, il ne s'agit pas de réticence à la vaccination, mais « une méconnaissance, on a tendance parfois à attendre qu'il fasse froid pour aller se faire vacciner, alors qu'on doit se faire vacciner à l'avance, deux ou trois semaines avant la période hivernale, pour acquérir une immunité qui va nous protéger de cette grippe ». « On a tendance à attendre de tomber malade pour se faire vacciner en pensant qu'il s'agit d'un médicament, ce qui n'es pas correct, car le vaccin sert à prévenir et non pas à guérir, d'où l'importance de se faire vacciner à l'avance, c'est-à-dire, dès maintenant ».
C'est la raison pour laquelle le ministère de la Santé a décidé cette année d'élargir la campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux en investissant les lieux publics, l'école, les stades, pour lancer des messages sur l'intérêt de la vaccination. Il est prévu également d'envoyer des SMS aux abonnées des trois opérateurs téléphoniques, ainsi que d'autres actions d'information et de sensibilisation.
Les spécialistes affirment que la grippe est, certes, une maladie banale, mais elle peut être fatale et elle peut tuer notamment les malades chroniques ou les personnes sensibles, le cas des personnes âgées. Donc, la prévention est plus simple « c'est un vaccin, c'est une injection, un vaccin efficace, pré-qualifié par l'OMS et peu coûteux et remboursé par la sécurité sociale », précise le Dr Djerroud.
Les spécialistes insistent sur l'intérêt de la vaccination car la grippe reste une pathologie dont la dangerosité reste imprévisible.
L'année dernière 15 cas de grippe sévère ont été notifiés et heureusement aucun décès n'a été déclaré. Mais, faut-il souligner également que la grippe de 2015-2016 était plus sévère et où des cas de décès ont été enregistrés ?
M. A.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.