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Revue de presse

Troubles mentaux en nette progression en Algérie : la prise en charge en deçà des attentes

El Watan | Algérie | 15/10/2017

Les troubles mentaux constituent aujourd’hui une sérieuse problématique dans la société algérienne et les plus prévalent en l’occurrence la dépression, l’addiction, la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles obsessionnels compulsifs) relèvent de la psychiatrie. Le nombre de personnes atteintes de ces troubles demeure inconnu seulement des donnés parcellaires sont recueillis car aucune étude épidémiologique n’a été réalisée à ce jour. Entre 4000 à 5000 consultations sont enregistrées dans les différents services.

Le Pr Chakali, sous directeur de la santé mentale au ministère de la santé de la population et d e la réforme hospitalière a annoncé la semaine dernière à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale qu’entre 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées. Une charge morbide en nette progression en Algérie touchant particulièrement les jeunes qui selon les spécialistes n’est que les conséquences des années du terrorisme d’une part et d’autre part la mutation sociale rapide dans la société. Une très forte demande est enregistrée ces dernières années mais les capacités d’accueils sont très réduites au niveau national notamment pour les jeunes adolescents. S’il y quelques années on déplorait le manque de lits dans les hôpitaux aujourd’hui c’est le personnel médical et paramédical qui fait défaut.

Un double problème qui complique sérieusement la prise en charge des personnes souffrantes et qui ne demande qu’à être soulager de leur mal. Mais un flux qui est loin d’être pris en charge vu le manque de spécialistes et de structures adéquates. « Le constat est amer. 60% des médecins que nous formons partent à l’étranger. Qu’ils soient filles ou garçons seuls ou mariés, ils préfèrent aller sous d’autres cieux exercer ce métier qui a perdu de sa valeur chez nous et je regrette les années où la psychiatrie a connu une très forte ascension. Nous n’avons plus de spécialistes la situation est alarmante », relève un professeur en psychiatre et chef de service visiblement désabusé. « Le départ massif à la retraite du personnel paramédical a sérieusement paralysé l’activité », regrette un autre professeur qui estime qu’il est temps de donner un nouveau souffle à cette spécialité qui entrain de s’effondrer. Dépression, troubles d’addiction, troubles du comportement, anorexie mentale, tentative de suicide sont autant d’affections qui nécessitent une prise en charge mais l’offre reste encore insuffisante dans le peu de structure psychiatriques fonctionnelles. Entre 20.000 à 25.000 consultations pour l’addiction sont enregistres chaque années selon le Pr Chakali.

Le centre de soins d’addictologie au CHU de Blida de 40 lit, qui enregistre entre 4000 à 5000 consultations soit 1000 hospitalisations par an dont l’âge des patients varie entre 18 à 50 ans fait aujourd’hui face à d’énormes problèmes pour la prise en charge de toux ces cas. « Une équipe constituée de 5 psychiatres et un psychologue. « Le manque d’infirmier spécialisés complique sérieusement la situation des patients puisque ce sont les agents ouvriers qui prennent la place de ces infirmiers », déplorent –on. A cela s’ajoute le manque de moyens thérapeutique pour amener à bien les cures thérapeutiques. Au centre Infanto-juvenille de Chéraga où 5000 consultations toutes pathologies confondues (autisme, psychoses juvéniles, troubles anxieux, conduite addictive, difficultés scolaires etc) ont été enregistrées en 2016. Le Pr Tabti Le chef d service affirme qu’il y a une forte demande de prise en charge et l’hospitalisation des patients notamment les jeunes adolescents qui ne sont plus enfants et non pas adulte reste un sérieux problème.

Djamila Kourta

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