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Revue de presse

Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme : 700 nouveaux cas de cancer au CHUO en sept mois

Le quotidien d'Oran | Algérie | 08/10/2017

Près de 50.000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année, dont sept types de cancer très dangereux, à savoir le cancer du sein (10.000 nouveaux cas/an) et du col de l'utérus chez la femme, le cancer des poumons et de la prostate chez l'homme, le cancer de l'appareil digestif, du colon et du rectum chez les deux sexes.

A Oran, le cancer fait des ravages. En effet près de 700 cas de cancer, toutes localisations confondues, ont été recensés par les équipes médicales du centre hospitalo-universitaire d'Oran, durant les sept premiers mois de l'année en cours, selon des statistique du service de chimiothérapie. Le même service a pris en charge près de 200 femmes atteintes du cancer du sein, soit 26% du nombre global.

Le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de nouveaux cas de cette maladie à Oran, est de 20 cas pour 100.000 femmes. L'augmentation du nombre des nouveaux cas du cancer du sein chez la femme prend des proportions alarmantes à Oran. De même qu'au niveau national. Le cancer du sein est aussi un cancer qu'il importe de diagnostiquer tôt. C'est possible en particulier grâce au dépistage par mammographie, qui permet de déceler des anomalies de petite taille avant l'apparition de symptômes. L'intérêt réside avant tout dans la réduction de la mortalité et l'amélioration des chances de guérison. Le diagnostic précoce du cancer du sein peut en outre permettre d'éviter des traitements mutilants comme l'ablation totale du sein (mastectomie). Dans cette optique, la direction de la santé va lancer une campagne de sensibilisation et d'information sur la nécessité du dépistage et son rôle dans la prévention contre cette maladie. Intitulé « Octobre rose », cette campagne s'étalera sur tout le mois d'octobre à travers les différents établissements hospitaliers.

Les femmes sont ainsi appelées à se faire dépister au niveau des établissements de santé répartis sur le territoire de la wilaya. De par son incidence, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme. Cette incidence est faible avant 35 ans et augmente avec l'âge. « Avant, nous considérions que cette maladie touchait seulement les femmes qui se marient tard ou qui n'ont pas beaucoup d'enfants ainsi que celles qui n'allaitent pas. En fait, ces facteurs retrouvés dans la population occidentale ne sont pas toujours les mêmes dans notre pays », précise un spécialiste. « Alors que l'obésité, la contraception, la puberté précoce (avant l'âge de 12 ans), la ménopause tardive, l'absence d'allaitement, la première grossesse tardive ou l'absence de grossesse ainsi que les antécédents familiaux de cancers du sein sont les vrais facteurs qui favorisent l'apparition de cette maladie », ajoute t-il. Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes. Le dépistage du cancer du sein est la recherche, chez une personne en bonne santé apparente, des signes d'un cancer du sein qui n'a pas encore produit de symptômes. Le but est de détecter une tumeur à un stade très précoce, afin d'en faciliter le traitement et d'éviter qu'elle ne grossisse et se propage ailleurs dans le corps. Pour une meilleure prise en charge des malades, des réunions de concertation pluridisciplinaire sont organisées chaque semaine par les différents services impliqués dans le traitement du cancer : cancérologue, radiologue, anapathologiste, radiothérapeute. Les réunions de concertations pluridisciplinaires réunissent, une fois par semaine, les professionnels de santé de différentes spécialités, impliqués dans le traitement du cancer. Cela signifie que le traitement ne sera pas décidé par un médecin seul, mais par une équipe de plusieurs médecins. Pour être complète, la prise en charge des patients cancéreux doit être holistique, c'est-à-dire globale.

J. Boukraa

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