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El Moudjahid | Algérie | 17/02/2007
Le conférencier a indiqué que depuis la découverte du premier cas de ce fléau, en 1981 aux Etats Unis d’Amérique, les chercheurs n’ont pas cessé d’explorer le processus d’interaction entre le VIH et la cellule cible. Néanmoins le mécanisme de prolifération à l’intérieur de l’organisme n’a pu être enrayé à cause des mutations et des métamorphoses du VIH qui développe sa propre résistance.
Cette infructuosité ou "demi échec" thérapeutique, même s’il a pourtant permis d’enregistrer certains résultats en freinant la progression de cette maladie fatale, grâce à l’apport de la polythérapie, a incité à l’ouverture de recherches vers d’autres horizons, tournés notamment vers le domaine génétique. A ce propos, l’immunologue algérien a expliqué que l’équipe qu’il dirige, assisté notamment du professeur Jean-Louis Touraine, a réussi à produire des molécules leurres sur la surface de la cellule cible d’une souris de laboratoire pour tromper le virus.
Le conférencier a précisé que cela a nécessité
l’introduction dans la cellule d’un "code génétique"
qui a permis la fabrication, d’une façon artificielle, d’un
récepteur connu sous le nom scientifique de "récepteur CD4"
sur lequel se fixe le virus du Sida.
Ainsi, le virus ne trouvant plus "l’accès réel"
pour s’introduire dans la cellule cible qui lui assure la survie, meurt
au bout de 6 heures seulement et le porteur sera ainsi guéri. En conclusion,
le professeur Sanhadji a affiché un optimisme prononcé quant à
l’espoir de généraliser dans un délai "de 4
ans ou un peu plus", cette thérapie génétique actuellement
au stade de la vérification des effets secondaires chez des sujets de
laboratoires qui sont des souris vivantes à l’intérieur
d’une bulle.
De son coté, le docteur Marie Caroline Meyohas de l’hôpital Saint-Antoine de Paris (France), a évoqué dans sa communication le résultat de traitements des personnes infectées par le VIH. Cette spécialiste a notamment fait état de la méthode de traitement par l’usage de la trithérapie qui a donné des résultats probants avant d’insister sur la régularité des traitements et la précision des dosages.
Pour sa part, le professeur Jean-Claude Nicolas, de l’hôpital Tenon de Paris, devait aborder les infections du VHC, le virus causant l’hépatite "C" lui aussi transmis par la voie du sang et résiste aux différentes thérapies jusque-là utilisées. A signaler enfin que le programme du forum prévoit d’autres communications de spécialistes algériens.
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