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El Watan | Algérie | 16/07/2017
Selon une enquête du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, présentée la semaine dernière à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population, 57% des femmes mariées en âge de procréer en Algérie utilisent des moyens de contraception.
L’utilisation des moyens de contraception concerne actuellement plus de la moitié des couples, explique cette étude, relevant que le taux de pratique de la contraception chez les femmes mariées en âge de procréer s’élevait à 57%, dont 47,9% pour les méthodes modernes en 2012-2013, contre 8% seulement dont 1,5% pour les méthodes modernes en 1970. Le taux de prévalence contraceptive toutes méthodes confondues a concerné 57,7% de femmes mariées âgées de 15 à 49 ans en 2012-2013 en milieu urbain, contre 56,1% en milieu rural, ajoute le document, faisant observer que ces taux étaient respectivement de l’ordre de 17,5% et 4% en 1970. Pour ce qui est de la méthode choisie, plus des trois quarts des femmes « contraceptantes » en Algérie utilisent la pilule, privilégiant ainsi la contraception par voie orale, est-il souligné dans le document. « Selon la méthode de contraception utilisée, les données de l’enquête MICS4 (2013-2014) révèlent que la contraception orale reste la plus prisée.
Plus des trois quarts des femmes (75,3%) utilisent la pilule », précise encore cette enquête. « Rapportée aux méthodes modernes, cette proportion est de l’ordre 89,8% », est-il expliqué dans l’enquête, relevant que « les méthodes de longue durée d’action, notamment le DIU (dispositif intra-utérin, stérilet) qui bénéficient de programmes et d’actions spécifiques pour sa promotion, enregistrent seulement 2,2% de prévalence ». Le document souligne en outre que la planification familiale en Algérie, fondée sur l’adhésion libre et volontaire des couples, a connu une « avancée remarquable » au sein de la société algérienne, soulignant que « la connaissance est quasi-générale et l’ignorance de la contraception ne constitue plus désormais un frein à l’adhésion à la planification familiale ». L’étude signale que la diffusion de la contraception concerne tant le milieu urbain que le milieu rural et aussi bien les femmes évoluant dans les ménages appartenant au quintile des plus pauvres que ceux du quintile des plus riches. Les actes de santé reproductive et les produits contraceptifs sont dispensés gratuitement dans le secteur public, et si les produits sont délivrés par le secteur privé, ils sont remboursés à 100%.
Djamila Kourta
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