Ainsi, du premier étage, où est implanté le service de pédiatrie, jusqu’au troisième niveau où un service de réanimation réservé aux malades gravement atteints, est en pleine construction en passant par la cuisine ou encore la buanderie et la laverie, tout l’établissement hospitalier est en train d’être retapé à neuf, au plus grand plaisir des malades et de leurs familles. La reprise en entier des sanitaires, du réseau d’assainissement et des installations électriques est en train, en effet, de donner un nouveau look à l’établissement hospitalier.

Et même si, comme nous l’explique avec beaucoup d’à-propos, le nouveau directeur, M. Boughaïta Rachid, la «transformation de l’hôpital en un chantier à ciel ouvert impose aux personnels médical et paramédical une médecine de guerre, la perspective d’ici au mois d’avril prochain d’avoir un hôpital digne du rang d’une capitale comme Tiaret nous encourage à travailler parfois jusqu’à seize heures par jour au service exclusif du malade et de son repos».

L’autre chantier ouvert, au sein de l’hôpital de Tiaret, est celui du renouvellement des équipements avec la réception de matériels ultramodernes à même de fournir des prestations de bonne qualité. Ainsi, tous les services ont été ou seront bientôt équipés en moyens de dernière génération de même qu’une batterie neuve vient d’être acquise pour la rénovation totale de la cuisine et de la laverie nous explique le directeur de l’hôpital, lors d’une longue visite guidée à travers les différents compartiments de l’hôpital.

Et toujours selon ce même responsable, la réhabilitation de l’hôpital «Youcef Damerdji» de Tiaret, ajouté à la construction en cours d’une clinique mère enfant, une clinique d’ORL et de stomatologie ainsi qu’une nouvelle structure des urgences médicochirurgicales qui sera implantée au sud de la ville de Tiaret devraient être, selon le directeur du secteur sanitaire de Tiaret, des atouts majeurs à même de permettre de gagner des «galons» pour l’édification de l’hôpital de Tiaret en un centre hospitalo-universitaire.

El-Houari Dilmi