En effet, le service du Pr Belhocine, qui offre une cinquantaine de places d’hospitalisation, réserve désormais près de 60% de ses capacités aux malades atteints de quatre cancers principaux. Il s’agit de l’estomac, du rectum, du colon et de la vésicule biliaire. Par ailleurs, la prise en charge de la pathologie cancéreuse tend de plus en plus à se faire en partie en ambulatoire à Tizi-Ouzou en vue d’écourter le séjour hospitalier pour une meilleure prise en charge postopératoire.

Une phase assurée également au plan de la chimiothérapie par le service d’oncologie du même CHU à l’unité «Belloua». Une synergie certes intéressante mais peu suffisante, comme jugée par l’équipe de Tizi-Ouzou qui espère une prompte réalisation du centre régional de lutte contre le cancer, dont le choix du terrain d’assiette a été effectué à Draâ Ben Khedda, une structure qui s’impose dans l’urgence devant la multiplication des pathologies cancéreuses depuis dix ans, ceci à l’image du reste du pays.

Une fréquence qui exige du CHU d’assurer des cycles de formation de mise à niveau pour son personnel médical et paramédical, qui aspire à un meilleur effort de la part des pouvoirs publics pour une actualisation approfondie en termes de carcinologie de type international. Pour revenir au CHU de Tizi-Ouzou, qui connaît une dynamique de réfection et d’extension importante, le service des urgences reste submergé par un flot de malades qui proviennent de plusieurs wilayas du centre. Une situation qui convoque avec force le projet de réalisation d’un hôpital des urgences dans la ville de genêts avec une prestation spécialisée et pluridisciplinaire, ce qui donnera sans nul doute un avant-goût pour un projet plus ambitieux, celui de la région sanitaire.

Mohand Maokli