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El Watan | Algérie | 18/02/2007
A côté de l’aveu d’impuissance devant l’impossibilité de procéder à la désinfection par manque de personnel, soit dit en passant qu’une pléthore d’ouvriers a été récemment mise à la porte, le document qui évoque, en deux mots seulement, les causes de cette dangereuse probabilité sous entend que l’accumulation des eaux usées à l’intérieur des caves et l’infiltration des pluies au niveau des couloirs principaux fragilisent l’armature porteuse.
En réalité, le problème de l’encombrement du sous-sol ne date pas d’hier et a été souvent rapporté dans des articles de presse, mais par contre, ce qui l’est moins c’est l’imminence d’une catastrophe de cette ampleur, dont la dégradation des soubassements de la construction pourraient être le déclencheur. Ces derniers en soupente, reçoivent des écoulements liquides de toute nature, servant de dépotoir aux détritus qui se sont entassés au fil des ans, au gré des diverses opérations qui ont été effectuées sur le bâtiment. L’agglomérat compact qui a fini par se former durant toutes ces années a atteint les soupiraux, condamnant définitivement l’accès à cet espace qui aurait pu être utile.
Odeurs putrides Pour aggraver ce spectacle d’une laideur inégalée, dans une enceinte consacrée au rétablissement des malades, le déversement à partir de tous les étages supérieurs dans ce déversoir improvisé des eaux usées, par des canalisations qui débouchent des deux larges ouvertures centrales séparant l’administration du reste des services. Afin de soustraire pareille ignominie à d’éventuels regards offusqués, la direction d’alors avait souscrit à un bien piètre remède, à défaut de prendre le problème à bras le corps, en traçant à la peinture noire des dessins fantaisistes sur toutes les fenêtres du rez-de-chaussée, pour dissimuler cette énorme plaie baignant dans une eau fangeuse et en condamnant les fenêtres des étages par un grillage, alors qu’aucune nécessité de sécurité ne l’exigeait.
En s’introduisant dans le bâtiment, une forte sensation de relents putrides se dégage des lieux, avec son corollaire : la prolifération de bestioles donne un violent sentiment de dégoût. Les tentatives entreprises depuis pour assainir les fondements du bâtiment n’ont pas fait long feu et interrompues sitôt qu’elles ont été entamées, exposant cette structure à des dangers incalculables. Censée prodiguer des soins aux personnes qui se voient contraintes de s’y rendre, celle-ci a bien besoin d’un traitement de choc pour la tirer de l’état moribond dans lequel elle est en train de sombrer.
Mokadem Slimane
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