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El Watan | Algérie | 07/05/2017
La prévalence de la contraception chez les femmes algériennes est de 57,1%. Un taux que les pouvoirs publics souhaitent améliorer vu le nombre de naissances qui a connu une nette augmentation par rapport aux résultats de l’enquête réalisée en 2002.
« Vu l’accroissement du nombre de mariages depuis cette date, dont le nombre était en 2015 de 386 000, alors qu’il était de 150 000 en 2003 et la contraception qui ne commence qu’après un premier enfant, justifie cette augmentation », a expliqué Dr Amar Ouali, directeur de la population au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Il signale qu’actuellement on enregistre une augmentation de 0,6 point par rapport à 2002, ce qui est équivalent à trois enfants par couple, alors que le point optimal doit être de 2,1 enfants par femme. Il a également évoqué dans son intervention le problème des besoins non satisfaits en contraception chez la tranche d’âge allant de 20 à 40 ans (femme fertile, non enceinte, n’ayant pas encore d’enfants et ne désirant pas encore en faire, etc.,) qui représente 7%, alors que le taux était de 12% en 2000. « Nous travaillons justement davantage à faire baisser ce taux, car ceci est dû, d’après nos études, au manque d’informations et à des préjugés sur la contraception », a-t-il expliqué. Et de rappeler qu’une formation cyclique a été lancée au profit des sages-femmes à l’échelle nationale pour améliorer la qualité de leur tâche et mission, notamment sur la contraception. « Elles seront ainsi les conseillères des femmes. Ce qui permettra justement de mieux les informer sur l’importance de l’espacement des naissances, le nombre d’enfants à avoir et surtout l’impact sur leur santé et celle de leurs enfants », a-t-il souligné.
Djamila Kourta
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