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El Watan | Algérie | 07/05/2017
Renforcer les dispositifs réglementaires pour la protection de la mère et de l’enfant, l’intégration de la santé sexuelle et reproductive avec les services de santé généraux, l’amélioration de la formation des sages-femmes, et surtout sensibiliser et éduquer pour une bonne planification familiale. Tels sont, entre autres, les grands axes développés par l’Association algérienne pour la planification familiale, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la sage-femme, organisée sous le haut patronage du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, hier à Sidi Fredj. Célébrée le 5 mai de chaque année, cette journée, placée sous le thème « Le métier de sage-femme » se veut une occasion de rappeler la place et les compétences de ces professionnelles de la santé.
Considérée comme partenaire incontournable de la femme et de la famille, la sage-femme algérienne veut aujourd’hui retrouver sa place et exige surtout l’amélioration des conditions de travail. « C’est un métier certes difficile, note Mme Brahimi Khamsa, présidente du comité local de l’AAPF, mais non moins sublime, celui de donner la vie. Ces sages-femmes aux doigts gantés sont les chevilles ouvrières de la maternité, le maillon incontournable dans l’accomplissement des objectifs du développement durable et dans la réduction de la mortalité infantile et maternelle ».
Pour elle, chaque femme doit avoir accès aux services de la sage-femme, car, s’interroge-t-elle : « Existe-t-il un meilleur partenaire que celui qu’une femme forme avec la sage- femme ? » Et d’ajouter : « Pour une sage-femme, quoi de plus important que de veiller à ce que chaque femme et chaque nouveau-né aient accès aux meilleurs soins possibles, avant, pendant et après la grossesse et l’accouchement ? » Mme Soukhal Djemâa, membre fondatrice de l’AAPF, a rappelé que la sage-femme est partie prenante dans tous les programmes de la santé maternelle et infantile du ministère de la Santé, d’où, a-t-elle indiqué, l’importance de son rôle dans le système de santé, notamment en ce qui concerne la santé de la femme et de l’enfant.
« Sa place est primordiale et il faut rehausser les compétences de ces professionnelles de la santé, bien sûr en renforçant la formation pour permettre à la sage-femme d’assumer ses missions dans les meilleures conditions », a-t-elle insisté, et de rappeler que 80% des accouchements sont assurés par les sages-femmes. Elle déplore au passage la non-préparation des parturientes à l’accouchement et à la naissance. « Ce qui rend souvent le travail très difficile pour les mamans et les sages-femmes », a-t-elle ajouté. Les objectifs de l’AAPF, selon son président, M. Chaïb, axent justement, entre autres, sur cet aspect de droit d’une maternité sans risques. Revenant sur les cinq axes (jeune, VIH sida, accès, avortement, Advocacy) inscrits dans la cadre du Plan vision 2020, M. Chaïb insiste sur la révision ou l’amendement de certaines dispositions réglementaires et plaide pour leur mise en conformité avec les conventions et accords internationaux ratifiés.
Djamila Kourta
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