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El Watan | Algérie | 10/05/2017
La dysphasie, un trouble de la parole résultant d’un dysfonctionnement neurologique qui affecte les enfants en particulier, est une maladie qui est passée sous silence en Algérie. Entre absence de statistiques et manque de prise en charge et surtout de connaissances sur cette maladie et de facto de dépistage précoce, des enfants restent otages de ce dysfonctionnement. C’est dans ce contexte que l’association Adwa a organisé, hier, une journée d’étude sous le thème « La dysphasie : mieux connaître pour mieux intervenir ».
« A travers cette journée, nous voulons lever le tabou sur cette pathologie qui peut très bien être vaincue ou du moins maîtrisée si le dépistage est précoce », déclare Drâa Linda, vice-présidente de l’association Adwa et directrice de l’école portant le même nom. « Nous voulons également, à travers cette journée, interpeller les autorités afin qu’elles nous apportent leur soutien en tant qu’association existante depuis 17 ans et surtout à ces enfants ».
Notre interlocutrice déclare que l’école Adwa, consacrée à ses enfants, permet à ces dysphasiques d’être dans un milieu scolaire adapté, et surtout bénéficier du suivi médical, notamment par des orthophonistes. A l’école Adwa, un programme riche est consacré à ces enfants, avec des activités éducatives, professionnelles et sportives variées.
« Il est de notre devoir d’assister ces enfants et d’être à leurs côtés pour leur assurer un enseignement adapté qui leur permette la meilleure inclusion scolaire et socioprofessionnelle », ajoute Mme Drâa, avant d’appeler les parents à aller immédiatement à la consultation si un retard de la parole est décelé chez l’enfant dès l’âge de 3 ans et au plus tard 4 ans.
Les personnes dysphasiques peuvent présenter plusieurs types de troubles, dont la difficulté de compréhension du langage, dans la parole elle-même, de la disponibilité des mots, ou encore sur leur agencement syntaxique au sein de la phrase. Ils peuvent même utiliser des mots de « bébés » ou des mots propres à eux. L’intervention de l’Etat dans ce sens est plus que demandée, notamment les ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, de l’Education nationale et de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.
Asma Bersali
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